LE MATIN
30 Décembre 2005
À 15:13
La chronique en annonçant sa démission. Une démission qui a été mal interprétée puisque bon nombre d'observateurs ont pensé que le très posé Ahmed Ammor a claqué la porte de la fédé.
Or il a tenu à expliquer cela devant les membres de la commission de communication présidée par Kamal Lahlou. Ce dernier, dans une brève présentation, a annoncé que d'autres rencontres avec d'autres personnalités sportives seront organisées afin de jeter la lumière sur les faits qui viennent émailler le paysage sportif national.
Le départ (momentané) d'Ahmed Ammor de la commission de suivi de la mise à niveau de notre football ne peut être accepté.
L'homme a pris une part prépondérante à ce projet en compagnie de plusieurs intervenants dont certains ont fait un volte-face incompréhensible. Car ce projet est l'image fidèle de celui préparé en 2002-2003 et qui prévoit justement la réduction des clubs de l'élite.
Des responsables de clubs, qui ont pourtant béni ce projet, viennent aujourd'hui se dresser refusant un point, celui de la descente de quatre clubs.
Et qui d'autre que les responsables de ces clubs menacés pourraient s'opposer à ce projet, il faut l'avouer.
Un changement d'attitude qui a dégoûté tant Ahmed Ammor que M'hamed Aouzal, président du GNFE et vice-président de la FRMF. « Refuser pour ces clubs c'est leur droit. Mais ce qui ne l'est pas c'est le refus pur et simple. Donnez-nous la contrepartie ! Venez prendre la commission de suivi ; mais assumez vos responsabilités. Tout retard créé rejette le début des opérations aux calendes grecques. L'état est impitoyable dans ses décisions. Il faudrait lui présenter quelque chose de concret.
Sinon...Puis c'est la première fois qu'un gouvernement devient partie réellement prenante dans un projet sportif. Il ne peut débourser 55 millions de DH convenus en l'absence d'un accord sur les objectifs tracés par la FRMF et les clubs principalement l'augmentation des recettes de sponsoring de 50 millions de DH à 76 millions cette saison. L'argent apporté par l'Etat servirait à la construction de centres de formation, aux terrains à gazon synthétique et aux équipes nationales.
Nous informons les clubs que ceux respectant le cahier des charges vont bénéficier de nombreux avantages et l'octroi de recettes de sponsoring sous forme de prime qui récompensent les performances sportives comme le titre de champion, le vice-champion jusqu'au 6e (1,5 million jusqu'à 500.000dh).
Quant aux finalistes de la Coupe du Trône, son challenger et les demi-finalistes, ils devront respectivement les sommes de (600.000, 500.000 et 250.000) pour les quatre clubs en compétition.», conclut-il.