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Gauche socialiste unifiée et Parti du progrès et du socialisme : La solution de la question du Sahara marocain s'impose

LA Gauche socialiste unifiée (GSU) et le Parti du progrès et du socialisme (PPS) ont décidé de conjuguer leurs efforts pour défendre une solution politique à la question du Sahara par le biais d'une "gestion démocratique", garantissant la souveraineté du

08 Janvier 2005 À 17:23

Dans un communiqué rendu public, à l'issue d'une réunion des bureaux politiques des deux formations tenue dernièrement à Casablanca, la GSU et le PPS ont mis l'accent sur la nécessité de rester vigilants et sur la mobilisation de toutes les potentialités nationales pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.


Les deux partis ont aussi insisté sur l'importance de trouver " une solution épargnant à la région les dangers de l'instabilité ", poursuit le communiqué.
Ils ont en outre convenu de conjuguer leurs efforts dans le dossier de Sebta et Melilia et des îles avoisinantes pour " trouver une solution à la situation anormale de ces présides " occupés.

Les deux formations politiques ont par ailleurs appelé à intensifier et à unifier les efforts de l'ensemble des forces démocratique pour faire du débat autour de l'avant-projet de loi sur les partis une occasion pour obtenir de nouveaux acquis devant contribuer à jeter les jalons d'une gestion démocratique de la vie politique au Maroc.

Pour les deux partis, la finalité de doter le champ partisan au Maroc d'une loi se doit de hisser le niveau de l'action politique et de réhabiliter sa praxis, de permettre aux partis de s'acquitter de leur rôle dans la gestion de la chose publique et l'élaboration des grandes orientations du pays.

Ils ont, à ce propos, appelé les composantes de La Koutla démocratique à assumer leurs responsabilités " historiques " pour redonner vie à cette alliance, sachant bien que " La Koutla n'a pas encore atteint tous les objectifs stratégiques fixés dans sa Charte, notamment l'édification de l'Etat de droit, la consécration de véritables institutions démocratiques régies par une Constitution évoluée en phase avec l'époque, en plus de la mise en place des bases d'un développement durable susceptible de promouvoir l'économie et de satisfaire les revendications sociales du peuple ".

Sur un autre plan, les deux formations ont convenu de conjuguer leurs efforts sur le plan des relations extérieures en vue de raffermir les liens d'amitié, de solidarité et de coopération avec les autres peuples et militer ensemble contre " la globalisation libérale sauvage " pour parvenir à une mondialisation solidaire et à visage humain.

Les deux formations s'engagent à poursuivre leur combat pour soutenir la lutte du peuple palestinien pour l'instauration de son Etat indépendant avec Al Qods Acharif pour capitale, mettre un terme à l'occupation américano-britannique de l'Irak et de consolider les liens entre les forces maghrébines progressistes au service de l'unité du Grand Maghreb.

Les deux formations ont d'autre part décidé de poursuivre leur action pour canaliser les efforts des forces de gauche dans la perspective de la création du " Parti Socialiste Unifié ".

Il s'agit également de renforcer le rôle des forces nationales démocratiques pour en faire " une force progressiste populaire agissante au Maroc aspirant à la construction d'une société démocratique évoluée garantissant la justice sociale, l'égalité entre les sexes, une société ouverte sur le monde et sur la modernité, tout en tenant compte des spécificités du peuple marocain et de son identité amazigh, arabe, africaine, ainsi que de ses valeurs islamiques ".
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