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Le S.G du PDP tunisien réagit aux auditions publiques : un événement sans précédent dans le monde arabo-musulman

Ahmed Néjib Chebbi, secrétaire général du Parti Démocratique Progressiste (PDP-opposition) a qualifié les auditions initiées par l'Instance équité et réconciliation (IER ) d'"événement sans précédent et inhabituel dans le monde arabe et islamique".

05 Janvier 2005 À 17:23

Dans un éditorial de l'hebdomadaire politique "Al- Maoukif " dont il est le directeur et intitulé "Année de la vérité et de l'équité", M. Chebbi a évoqué la retransmission "des témoignages des personnes victimes de la torture" sur les ondes de la radio et à la télévision marocaine et estimé que le Maroc vient de "franchir un autre pas sur la voie de la liberté et de la démocratie, ce qui confirme la maturité de nos peuples et témoigne de leur capacité de surmonter les obstacles et de relever le défi de la réforme et du changement".

L'auteur de l'article fait observer que le Maroc, qui "n'a pas nié l'existence des détenus politiques, ni occulté la torture dont ils étaient victimes", a fait connaître ces témoignages à travers le monde en vue "de repenser les blessures (....), tournant ainsi une page douloureuse pour entamer une nouvelle étape digne de l'histoire du peuple du Maroc et des ambitions de ses fils".
Dans cet éditorial, M. Chebbi a indiqué que les auditions publiques des témoins se déroulent dans toutes les régions du Maroc et sous l'égide de l'Instance équité et réconciliation initiée par S.M. le Roi Mohammed VI .

Il a également traité des attributions de cette Instance présidée par M.
Driss Ben Zekri, "ancien détenu politique" ainsi que du nombre et du déroulement des témoignages des victimes en présence des médias et des observateurs internationaux. Dans un autre article, l'auteur Anouar Al Kosri retrace les actions de la société civile et des militants des droits de l'Homme de différentes sensibilités au sein de la société marocaine en faveur des victimes des violations.

Il a indiqué que les autorités marocaines ont permis à la société civile, à la presse et à l'opposition d'acquérir de nouveaux espaces de liberté d'expression.
Il a rappelé la décision d'indemnisation pour préjudices matériels et moraux subis prise en 1994, le travail accompli par l'Instance indépendante d'arbitrage et la création de l'Instance équité et réconciliation.

Il a constaté que "les divers médias marocains ont largement couvert les auditions publiques des témoins suivies avec intérêt par des millions de Marocains ".
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