LE MATIN
10 Février 2005
À 16:58
Selon les défendeurs de cette action, une telle opération permettrait de sauvegarder ce site emblématique de Casablanca et de le faire revivre. D'autant plus que le bâtiment pourrait s'apprêter facilement à des installations de sport ou d'expositions, tel une piscine, une médiathèque, des salles de projection, des ateliers d'arts ….
Deux évènements culturels ont d'ailleurs déjà eu lieu entre les murs de ce site, à l'initiative de l'Institut français de Casablanca. En mars 2003, des travaux de peinture-photographie en « trompe l'œil » de Georges Rousses ont déjà été exposés dans ce lieu. Et en avril 2004, les anciens abattoirs ont accueilli une présentation de l'adaptation d'une version moderne d'Ajax et Sophocle.
Vers la fin de l'année dernière, une solution définitive et bonne commençait à se profiler à l'horizon. En effet, les anciens abattoirs devaient profiter de l'expertise de la ville de Paris qui a réhabilité un grand nombre de sites pour leur donner un rayonnement culturel.
Dans le cadre de l'accord d'amitié et de coopération entre la ville de Casablanca et Paris, et suite à la visite à Casablanca du maire de Paris, une expertise de la capitale française devait être mise à la disposition de la métropole dans différents domaines tels l'aménagement urbain et les actions culturelle et sociale. Parmi les axes prioritaires du partenariat, un intérêt particulier a été accordé à la réhabilitation des anciens abattoirs de la métropole.
La ville de Paris comptait assister Casablanca dans l'élaboration d'une étude de faisabilité du projet de réhabilitation des anciens abattoirs, en un espace dédié à la culture et au sport. Ce site, à l'abandon depuis l'ouverture des nouveaux abattoirs, s'apprête bien à accueillir des ateliers d'art ou des salles de projection, une médiathèque, ou même des installations de sport comme une piscine ou autre. Ce devait être un acte concret qui devait démarrer incessamment avec l'appui de l'Agence d'urbanisme de Paris. Mais suite à l'incendie qui a causé la destruction du bâtiment, le sort ainsi décidé ne semble pas devoir voir le jour.