Spécial Elections 2007

Nicolas Anelka, le choix divin

26 Octobre 2005 À 14:09

L'ex-vedette de l'équipe de France, Nicola Anelka vient de défrayer la chronique en embrassant tout récemment la religion musulmane. Il vient, de ce fait, accomplir son premier jeûne à l'occasion du mois sacré de Ramadan.

Le jeune martiniquais de 26ans, car né le 14 mars 1979 à Versailles, est un joueur pas comme les autres ; quoique que sa carrière ne soit pas à la hauteur de ses espérance, il ne s'en plaint, pourtant, pas. Mieux encore ! Il pense qu'il est éternellement redevable à ses parents, Jean-philippe et Marguerite, fonctionnaires au service de l'Education Nationale, pour l'avoir encouragé à s'adonner au football plus qu'à l'athlétisme et au tennis pour lesquels il avait tout de même un faible.

Sur son site officiel, il n'hésite pas rendre hommage à son père pour l'avoir épaulé et appuyé dans son choix : «J'ai commencé à pratiquer plusieurs sports dont l'athlétisme, le tennis et bien entendu le foot.» Il n'est nul besoin d'être un devin pour comprendre avec quel sport il avait le plus d'affinité.

Il choisit, bien sûr, le football, aidé dan son choix par un père compréhensif qui le traitait en tant que fils unique (Anelka a deux frères aînés avec dix d'écart) et l'accompagnait «sans se décourager à tous mes entraînements et aux tournois. Je lui en serais éternellement reconnaissant.» Se souvient-il !

Son incommensurable passion pour le ballon rond va accaparer toute son intention, à telle enseigne que les autres sports sont devenus pour lui, plus des passe-temps que des disciplines où il aimerait briller.

Sa première licence, il va la signer au FC Trappes St Quentin. Son incorrigible penchant pour le rôle de chasseur de buts, va le positionner normalement à la pointe de l'attaque. Il a pour cela des idoles aussi scoreurs les uns que les autres. Ils ont pour noms, l'Argentin Diego Maradona, le Brésilien Romario, le Libérien (Georges Weah) «Mister Georges» et le Néerlandais Van Basten ; tous des buteurs invétérés ! Mais tous avaient travaillé très dur pour arriver au firmament du football mondial. Ces joueurs d'exception n'étaient pas des idoles d'Anelka uniquement par leurs prestations, mais également parce qu'ils ont joué à haut niveau. Une ambition dévorante du joueur français ! Il tenait à devenir joueur professionnel de haut rang.

Avec le travail harassant et assidu qu'il s'est donné, il a commencé à briller de mille feux, faire le bonheur des clubs qui l'enrôlent et par la même frapper fort à la porte du «club France». La bande des bleus n'hésita à lui ouvrir ses bras et à lui réserver un accueil digne de sa stature. Des moments qu'il n'oubliera jamais.

ils ont laissé chez le buteur des clubs de Manchester city et Liverpool, entres autres, des souvenirs impérissables. Il s'en souvient non sans une certaine émotion : «Un des mes plus beaux souvenir est le jour où j'ai intégré l'INF à Clairefontaine. J'y ai passé de bonnes années et rencontré des personnes de qualité, tant du côté de mes coéquipiers que du côté d personnel du centre de formation. Je garde contact, avec certains, bien que ce ne soit pas évident, car nos métiers nos amènent à vivre dans des villes et pays différents !»

Le passage de Nicolas Anelka fait de lui un bourlingueur qui a sillonné toute (ou presque) le vieux continent : de Trappes St Quentin chez les amateurs, il fera des passages dans les clubs les plus prestigieux d'Europe : le PSG (France), avec deux passages en 95-97 et 2000-2001 aux clubs de l'Arsenal, Liverpool, Manchester city (Angleterre), Real Madrid (Espagne) et Fenerbache (Turquie).
Avec une carrière aussi étoffée, le joueur français a encore de belles années devant lui.

Son palmarès est aussi éloquent que ses prestations sur le terrain. Il est champion d'Europe Juniors (1986), vainqueur du Charity Shield (1988), champion d'Angleterre (1988), vainqueur de la ligue de Champions (2000), Champion d'Europe (2000), Coupe des Confédérations (2001) et enfin champion de Turquie en 2005.
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