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Polémique autour de stationnement à la rue Mustapha El Manfalouti : la rue est-elle réellement squattée?

Les riverains des rues Aboulfaid El Misri (ex-rue Régnier) et Mustapha El Manfalouti (ex-rue Malherbe), tiennent à manifester leur mécontentement quant au stationnement permanent des véhicules d'une société de location de voiture dans leur rue au lieu de

18 Janvier 2005 À 16:19

M. Abdelhafid Lotfi, résident, s'interroge sur la raison de la présence de ces véhicules alors que le siège d'exploitation de la société se situe à l'avenue des Forces Armées Royales.

Pour lui cette présence s'explique par le souci du patron de l'entreprise de vouloir économiser les frais de location d'un garage. Si toutes les sociétés de location de voitures opèrent de la sorte, dit-il, tout stationnement serait aboli pour les citadins. Et d'ajouter que les trottoirs relèvent du domaine public et que les citoyens ont un usage provisoire, précaire et révocable qui peut être réglementé par des parcs mètres. Or, dit-il, la société de location occupe d'une manière permanente les lieux, ce qui constitue une infraction caractérisée aux règles de stationnement.

Toutes ces accusations ont été balayées d'un revers de la main par M. Tazi, patron de la société de location, qui affirme que toute cette polémique est l'œuvre de trois personnes : deux riverains et un gardien de voiture. M. Tazi précise qu'il ne stationne pas les voitures de location comme il a été dit, mais qu'il gare sa voiture et celle de son épouse ainsi que celles de ces filles (cinq voitures au total).

Il n'y voit pas de mal à cela tant que le stationnement se fait sur la voie publique. Plus de 50 voitures stationnent dans les rues avoisinantes, dit-il, sans que cela pose problème. Se sont là les vraies raisons de cette surenchère sachant que tout le monde peut se garer sur la voie publique conformément à la loi. Et de conclure que ceux qui ont orchestré cette affaire sont animés par un sentiment de jalousie.

Comme dans toute affaire de ce genre, il est difficile de faire la part des choses ; c'est donc en principe aux pouvoirs publics de trancher pour éviter que d'éventuels actes de détérioration des biens ne se produisent, œuvrer à la quiétude des riverains et à la bonne intelligence entre habitants et propriétaires de sociétés qui ont élu domicile dans ce même quartier.
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