Mondial de l'Automobile 2006

Pour éviter d'autres catastrophes après le tsunami : L'Inde étudie sa reconstruction et un système d'alerte

Le Premier ministre indien Manmohan Singh s'est réuni dimanche avec les principaux partis pour étudier la reconstruction des zones touchées par le tsunami, réitérant son intention de mettre en place un système d'alerte.Les représentants des partis ont dem

09 Janvier 2005 À 17:38

Le 29 décembre, le ministre des Sciences Kapil Sibal avait déjà annoncé la mise en place d'un tel système.

Dès la première semaine après la catastrophe, une controverse était en effet née, la presse rapportant que l'armée de l'Air avait été informée dès 07h30 du matin qu'un séisme de grande ampleur s'était produit à proximité des archipels indien des Andaman, à 1.000 km à l'est de l'Inde continentale.

Le bilan officiel provisoire de la catastrophe des raz-de-marée du 26 décembre en Inde a été porté dimanche à 10.022 morts et 5.617 disparus, présumés morts.
Les vagues géantes se sont abattues sur les côtes sud de l'Inde continentale peu après 09h00, mais dans l'intervalle, le message d'alerte - qui n'aurait pas forcément permis d'anticiper les tsunamis selon les autorités - s'était perdu dans des méandres bureaucratiques.

La première réunion de crise au plus haut niveau gouvernemental n'était finalement intervenue qu'à 13h00 locales.
Le ministre de la Défense a précisé que les participants à la réunion avaient également examiné la nécessité de reconstruire plus loin des côtes, de consacrer des efforts particuliers aux orphelins et de la mise en place d'un programme d'adoption pour ces derniers.

Cette réunion, deux semaines jour pour jour après la catastrophe, intervient alors que le principal mouvement d'opposition au gouvernement de coalition dirigé par le Parti du Congrès (gauche), le Bharatiya Janata Party (BJP, nationaliste hindou), estime que les plans de reconstruction sont insuffisants. «Il faut s'éloigner des exercices vides et superficiels et faire face à la réalité des problèmes», a déclaré samedi l'un de ses leaders, Jaswant Singh.

Sur le terrain, les autorités de l'Etat du Tamil Nadu (sud), le plus touché avec un bilan de presque 8.000 morts, ont annoncé dimanche que des maisons «temporaires» seraient construites pour les sans-abri actuellement hébergés dans des écoles et halls transformés en camps.
Copyright Groupe le Matin © 2025