S.A.R. le Prince Moulay Rachid prend part aux festivités d'intronisation d'Albert II de Monaco

800 invités avaient pris place dans la cathédrale en pierres blanches, située sur le Rocher, au coeur de la vieille ville, non loin du palais princier.

Une quinzaine de délégations étrangères ont pris part à cette cérémonie, ainsi que le Président de la République islandaise, Olafur Ragnar Grimsson, les deux capitaines régents de la République de Saint-Marin, outre des Princes et Princesses héritiers des principales familles royales européennes. Le ministre de la Justice français, Pascal Clément, représentait la France.

Veste noire à galons dorés, pantalon bleu à bandes rouges inspiré de l'uniforme des carabiniers, gants blancs à la main, Albert II portait pour la première fois son uniforme de prince. Contrairement à ses prédécesseurs.

Le souverain, suivi de ses soeurs Stéphanie et Caroline, du mari de cette dernière, le prince Ernst August de Hanovre, de la princesse Antoinette, soeur de Rainier, s'est placé au côté des siens, à droite de l'autel, sous un dais blanc brodé du monogramme princier.

Quelque 6.000 lys et roses décoraient la cathédrale de Monaco.
Les drapeaux jaune et blanc du Vatican, se mêlaient à ceux, rouge et blanc de la principauté, où le catholicisme est religion d'Etat. Mgr Fortunato Baldelli, nonce apostolique, assistait à la messe pour apporter un «message de sympathie» du pape Benoît XVI.

Souhaitant «prospérité, paix, bonheur» au règne du nouveau souverain, l'archevêque de Monaco, Mgr Bernard Barsi, s'est adressé au prince «garant de l'unité», «au service du bien commun», «dans un esprit de solidarité».
«Celui qui commande doit prendre la place de celui qui sert», a cité Mgr Barsi, ajoutant : «nous formons le voeu que vous sachiez toujours harmoniser sagesse humaine et foi divine».

Les applaudissements de l'assistance, événement inhabituel dans une église, ont accompagné la sortie du nouveau souverain, ponctuée de coups de canon et de volées de cloches.

A quelques centaines de mètres de là, plus d'un millier de personnes patientaient déjà sur la place du palais pour saluer la sortie d'Albert II.