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WAC - UTS : Belle victoire avant la Coupe arabe

09 Janvier 2005 À 16:04

jacky Bonnevay avait bien du mal à cacher sa satisfaction à l'issue de cette rencontre capitale avant la Champion's league arabe de ce mercredi. Une victoire bien accueillie par la galerie wydadie qui fut bien nombreuse à venir soutenir un onze qui a joué son meilleur match de la saison.

En effet, les Bidaouis ont montré en cette soirée que le titre honorifique de champion d'automne était mérité et que désormais, plus rien ne viendra contrarier les ambitions des coéquipiers de Benchrifa, surtout après la sévère défaite du Raja. " Je crois qu'on a joué notre meilleur match ce soir, avec une première mi-temps remarquable où il y a eu une débauche d'énergie qui nous a permis de contrôler le match comme nous le souhaitions, explique le technicien lors de la conférence d'après-match.

Je peux considérer que c'est un match préparatoire réussi en particulier sur le plan psychologique. " Et pourtant, l'attaque wydadie était handicapée par l'absence de Samir Sarsar qui est venu grossir les rangs des blessés et ses chances de jouer ce mercredi contre Al Ahli Saoudi sont quasiment nulles.


Bouffée d'oxygène

Quant à l'UTS, on peut dire qu'il méritait mieux tant ses joueurs furent remuants à l'image de Mrabeh qui a constitué un véritable poison pour la défense wydadie. Il est certain que sans l'une des interventions de Benchrifa, les Rbatis auraient ouvert le score vers la 22e minute. En l'absence donc de Sarsar, Jacky Bonnevay fit confiance à Chemsedine qui s'en est bien tiré. " Je suis heureux d'avoir repris la compétition après ma blessure. Je pense que les discussions que j'ai eues avec l'entraîneur m'ont stimulé et m'ont donné confiance.

Mes coéquipiers m'ont également beaucoup aidé lors de ce match. J'ai été satisfait de mon rendement. Je pense que c'est important pour ma sérénité. " L'attaquant a, en effet, été très remuant aux côtés de Saïdi et Benhalib, les deux autres fers de lance qui ont péché par excès de précipitation à l'approche de la cage de Jalil, le gardien tourougui. L'autre joueur titularisé d'entrée, Aït Laarif, fut au four et au moulin dans l'entre-jeu. Il donna une impulsion à ce compartiment considéré par certain observateurs comme la tare de cette formation casablancaise. A la 37e minute, il mit dans le vent plusieurs défenseurs mais ne put conclure.

On s'acheminait vers la fin de la première période lorsque Madihi surgit et trompa le gardien qui avait auparavant repoussé un puissant tir. En seconde période, le rythme de la rencontre baissa en intensité et seuls les joueurs entrés en jeu comme Bahafid ou Gosso voire Talha ont tenté de donner une bouffée d'oxygène et donc relancer la rencontre.

Les Tourouguis ont parfois séduit par leur beau jeu fait de passes précises et de contres collectifs mais sans pour autant concrétiser leurs actions. Mais ce sont plutôt les visiteurs qui vont aggraver le score par l'entremise de Saïdi qui, au prix d'un effort personnel, va doubler la mise. Il n'en fallait pas plus pour que les Wydadis transforment la rencontre en un spectacle chatoyant qui fit le bonheur des supporters.

Quelques contres ont malheureusement été sanctionnés par des hors-jeu imaginaires signalés par le premier juge de ligne. On ne finira pas de parler de ces éternels problèmes d'arbitrage qui faussent le jeu. On regrettera aussi les propos obscènes proférés par certains énergumènes qui n'ont aucun respect pour la gent féminine et les parents accompagnant leurs enfants.

Ces voyous, spécialistes d'un hooliganisme verbal, ne devraient pas avoir droit de cité dans nos stades. Leur impunité entraînera manifestement
la désertion du public des terrains. A bon
entendeur !

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