AFP
08 Octobre 2006
À 14:50
Le fils de Ali Benhadj, ancien numéro deux du Front islamique du salut (FIS, dissous), porté disparu depuis une semaine, a rejoint le maquis islamiste du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), a annoncé hier le quotidien Liberté. «Des éléments islamistes de la région (de Boumerdès, près d'Alger) ont averti la famille Benhadj que son fils de 18 ans (Abd el-Qahar), a rejoint un groupe local du GSPC et qu'il est actuellement au maquis», écrit Liberté, citant des «informations recoupées».
Aucune confirmation indépendante n'a pu être obtenue hier. Ali Benhadj avait annoncé vendredi à l'AFP la «mystérieuse disparition» de son fils Abd el-Qahar, dimanche 1er octobre, alors qu'il se rendait dans l'une des mosquées du quartier de Kouba (banlieue d'Alger), pour accomplir la première prière de la journée.
Il avait affirmé qu'il ne savait pas s'il s'agissait d'une «disparition» ou d'un «enlèvement».
«Nous avons cherché dans tous les hôpitaux et les commissariats de police et nous avons enquêté dans tous les lieux où il aurait pu se rendre, sans parvenir à éclaircir le mystère de cette disparition», avait-il assuré.
Abd el-Qahar est le cadet de la famille de Ali Benhadj, qui compte cinq enfants.
Le GSPC a rejeté la «Charte pour la paix et la réconciliation nationale», proposée jusqu'au 31 août aux groupes armées islamistes algériens contre leur reddition. Il continue à entretenir une implantation armée dans la région de Boumerdès, dont on ignore l'importance.