L'aventure continue pour les Bleus, qui se sont imposés mercredi face au Portugal grâce à un but du capitaine Zinédine Zidane sur penalty. Les Français disputeront donc dimanche à Berlin leur deuxième finale de Coupe du monde en huit ans.
Après avoir battu l'Espagne, le champion en titre brésilien et le Portugal, le team de l'Hexagone semble s'envoler vers un nouveau titre mondial. Devant l'irrésistible ascension des Bleus, il est difficile d'envisager un échec devant l'Italie, d'autant plus que cette équipe n'a pas battu la France depuis belle lurette.
La deuxième demi-finale du Mondial 2006, qui a mis aux prises les Lusitains aux Bleus, a été donc un test pour les coéquipiers de Vieira pour affirmer leur montée en force. Toutefois, les Portugais, et après un parcours exemplaire lors de ce tournoi, rêvaient d'atteindre le sommet de la compétition. En un mot, ce match a été celui de deux sélections en pleine confiance, sûres de leurs capacités et de leurs tactiques de jeu.
Les premières minutes de la rencontre s'annoncent chaudes. En effet, et dès la 2e minute, Malouda alerte Ricardo d'une frappe non cadrée et puis Deco a l'honneur du premier tir portugais, mais en vain. A vrai dire, les Français sont bien en place pour freiner les attaques adverses. Cependant, la vitesse portugaise reste incontrôlable.
Deco et Figo accomplissent à merveille leur tâche au milieu, tandis que Cristiano Ronaldo et Maniche menacent sérieusement les bois français. Bref, les Bleus souffrent face à cette jeune et ambitieuse équipe portugaise.
Au fil du temps, le jeu s'équilibre et les hommes de Raymond Domenech commencent petit à petit à créer des occasions dangereuses par le biais d'un certain Thierry Henry. Et puis la délivrance vient par le même Henry qui arrive à obtenir un penalty après une intervention de Ricardo Carvalho.
Et c'est Zidane qui se charge de convertir le coup de pied de réparation, en battant un Ricardo pourtant parti du bon côté (1-0, 32e). Après ce but, les poulains de Scolari ont mis la pression sur la défense française sans parvenir à percer une défense bien groupée, orchestrée par le trio Thuram-Gallas-Sagnol. De retour des vestiaires, les deux équipes reprennent le match par le bon bout, avec un petit avantage pour les Français, plus proches d'un second but.
Pour rafraîchir les troupes, les deux sélectionneurs font entrer quelques éléments clés à l'image de Simao et Postiga, côté portugais, et Wiltord et Govou, côté français.
La Seleçao se réveille tardivement et menace sérieusement les Français, alors que ces derniers se sentent perdus au milieu de terrain.
Et puis vint le coup de sifflet de l'arbitre M. Larrionda. La France est bel et bien qualifiée pour la finale de la Coupe du monde. Une finale prometteuse !