Voyage à travers les monuments historiques et les mosquées du Maroc
MAP
07 Juillet 2006
À 16:28
L'artiste-sculptrice iranienne Chadi Madahiri monte, pour la première fois, au cœur de la ville de Téhéran, une exposition de photographies des plus importants monuments historiques, mosquées et musées du Maroc.
Cette exposition, qui va s'étaler sur dix jours, comprend plusieurs photographies que l'artiste a prises, lors de sa visite des villes de Marrakech, Fès et Casablanca, l'été dernier, et notamment des photos de "la Mosquée Hassan II à Casablanca", " la Mosquée et le Minaret la Koutoubia", " le Bassin le Menara", "le Palais Bahia", "les souks traditionnels de Marrakech", "le Mausolée Moulay Idriss", "les Ecoles Abou Inane, Nejjarine et Attarrine", et "Bab Abajounoud à Fès".
«A travers cette exposition, l'artiste Madahiri a donné aux Iraniens une vision synthétique de l'histoire du Royaume du Maroc, et plus précisément de l'architecture urbaine traditionnelle et séculaire que donne à voir plus particulièrement la Mosquée Hassan II de Casablanca, qui est une synthèse des créations de tous les corps de métiers au Maroc", a déclaré à la MAP, l'ambassadeur du Maroc en Iran, Mohamed Al Ouafa.
Cette exposition que l'artiste iranienne a montée sur le Maroc "montre qu'il existe plusieurs possibilités de faire connaître notre pays par le biais d'artistes iraniens épris de monuments et d'architecture islamiques. Une matière pas des moindres, que certains malheureusement méconnaissent, pour instaurer une coopération entre l'Iran et le Maroc dans les domaines à caractère culturel ", a estimé le diplomate marocain.
De son côté, l'artiste iranienne a souligné, dans une déclaration à la MAP, que "Ce qui m'a attiré et poussé avec force, à diriger mon appareil-photo vers les mosquées, les zaouiyas et les musées, c'est qu'ils renferment tous les corps de métiers traditionnels séculaires de sculpture, écriture sur bois et cuivre, chaux sur plafonds, murs, portes, fenêtres et minarets, contrairement, à l'Iran où n'existe que la sculpture sur verres".
Le séjour de l'artiste Madahiri au Maroc était l'occasion pour elle de découvrir un monde islamique qu'elle ignorait par le passé : "Je me suis passionnée de ce pays (le Maroc) parce qu'il s'agit d'une découverte pour moi qui m'a mise au fait d'une architecture traditionnelle : une synthèse de civilisations et de cultures islamiques.
Et là, je ne peux que le crier haut et fort : celui qui visite le Maroc et ne se rend pas à Marrakech, c'est comme s'il ignore tout de la vie".
"Marrakech, prise à part toute seule, représente pour moi les contes des mille et une nuits ", a ajouté l'artiste iranienne.