Promotion de la commune d'Oulmès
Le développement de la commune rurale d'Oulmès, ainsi que les actions mises en oeuvre pour la promotion des activités économiques, sociales et culturelles dans la cité ont été au centre d'une journée de réflexion au siège de la commune d'Oulmès.
LE MATIN
21 Novembre 2007
À 13:29
Au cours de cette réunion, qui s'est déroulée en présence du gouverneur de la province, Abderrahmane Zidouh, du secrétaire général de la province, Mohamed Dreif, du membre du Conseil de la commune d'Oulmès, des chefs des services extérieurs et de la presse locale. L'objectif de cette rencontre est de mettre en relief les différentes stratégies de développement du centre de cette commune.
L'examen de différents moyens susceptibles de relancer et redynamiser le développement de cette région, ainsi que l'instauration de structures de partenariat avec la commune d'Oulmès et les différents organismes et services concernés sont également parmi les objectifs de cette réunion. Signalons dans ce sens que cette commune compte parmi celles les plus riches de la province, mais malheureusement, elle reste toujours marginalisée.
L'hôpital, qui a été construit en 1997 avec un budget de 2 milliards de centimes, n'est pas encore opérationnel, ce qui oblige les malades à se déplacer jusqu'à l'hôpital provincial (80 km) pour des opérations chirurgicales. Il existe à Oulmès des quartiers qui ne sont pas encore dotés d'eau potable, ni d'électricité ainsi que le manque des espaces verts… D'ailleurs, le Conseil communal a contracté un crédit de 3 milliards de centimes auprès du Fonds d'équipement communal (FEC) pour réaliser des projets socio-économiques…Ainsi, un montant de 158 millions DH a été consacré pour la mise à niveau de la commune (2006-2008).
Mais malheureusement, juste 40% de ces projets ont été réalisés, les fonds alloués à divers projets sont partis en fumée. Intervenant en ouverture de cette réunion, le gouverneur a mis l'accent sur le rôle et l'apport de l'ensemble des potentialités de la commune d'Oulmès et sur l'élan du développement local. Dans le même ordre d'idées, le gouverneur a rappelé la nécessité de conjuguer les efforts en vue d'assurer le bien-être des citoyens.
A. Zidouh a insisté également sur la nécessité de développer l'esprit de coopération et de partenariat chez tous les acteurs pour la réalisation de projets productifs. Et pour la promotion de la région, le gouverneur a exhorté les membres du Conseil communal d'Oulmès a mobiliser toutes les ressources et à conjuguer leurs efforts en vue de réaliser le développement socio-économique de cette région. La commune d'Oulmès possède des atouts extraordinaires pour devenir une importante destination touristique a-t-il affirmé.
Par ailleurs, le gouverneur a donné, à Oulmès, le coup d'envoi pour la création des espaces verts, projet qui a nécessité un investissement de 5.870.167,80 DH, ainsi que pour la construction d'un souk hebdomadaire. Pour la réalisation de ce projet, il a fallu débloquer 7.408.377,78 DH. Signalons dans ce sens que le gouverneur a créé une commission technique pour superviser les projets en cours.
Il serait utile de rappeler enfin que la commune rurale d'Oulmès s'étend sur une superficie de 540 kmÇ et se situe à une altitude de 122 m à l'intérieur d'un petit plateau qui porte le même nom.
La population d'Oulmès se chiffre à 25.000 habitants, la nature de cette commune est dominée par les reliefs montagneux. Les précipitations (770m) conjuguées au réseau hydro-géographique ont comme conséquences un "couvert végétal'' dense et l'existence des thermes qui permettent à cette commune d'avoir des ressources financières importantes et régulières.
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Un écosystème menacé
Oulmès est une ville commune rurale peuplée de 10 000 habitants (environ, en 2001) et située dans le moyen Atlas, en zone tamazight.
La région d'Oulmès est réputée pour ses eaux minérales, ses fruits (pommes, poires, pêches, cerises, etc.), ses chênes séculaires. Une race locale ovine et une bovine (menacée d'extinction) portent le même nom qu'Oulmès. L'écosystème d'Oulmès est aussi menacé par l'érosion, le surpâturage, la destruction des bois, la monoculture de céréales et l'utilisation abusive d'engrais et de pesticides ainsi qu'une exploitation incontrôlée des eaux souterraines à des fins purement commerciales. La région montagneuse est pourvue de hauts plateaux .