Naissance de SAR Lalla Khadija

Des cours d'alphabétisation dispensés à Hay Annahda

28 Janvier 2006 À 16:28

Cours d'alphabétisation, rencontres sportives, campagnes de propreté et de sensibilisation environnementale et intégration des jeunes dans les centres de formation sont autant de champs d'action de Tamsna, association créée en 2003 relevant du réseau maillage.

Ses membres, dont l'âge ne dépasse pas 28 ans, essaient autant que faire se peut d'aider leur entourage. Ils oeuvrent principalement à Hay Nahda où le taux du chômage est fort élevé, Ils s'efforcent de donner le meilleur d'eux-mêmes.
Ils sont principalement des étudiants, des opérateurs, des licenciés, des stagiaires, des chômeurs…Un seul feu les anime : la détermination d'aller de l'avant et de fournir davantage d'efforts pour leur entourage.

La formation non formelle et le soutien scolaire représentent actuellement le centre d'intérêt de cette association. Ce sont principalement les enfants de moins de 15 ans qui n'ont jamais été à l'école ou qui ont dû interrompre leur scolarité pour une raison ou une autre.

En effet, nombreux sont les enfants à Hay Nahda qui échouent dans leurs études, ne trouvant personne pour les soutenir. En partenariat avec le programme Adros, les jeunes de Tamsna parviennent à solutionner, ne serait-ce que relativement, le problème. Il est à souligner que Adros est un programme d'action se basant sur l'éducation non formelle et l'apprentissage professionnelle. Ce projet est initié par le département du travail américain en partenariat avec le gouvernement marocain. L'Entraide nationale et le secrétariat d'Etat à la Jeunesse sont, également, des partenaires de l'association.

De grands efforts ont été déployés par les éducateurs pour que ces enfants aient, enfin, la chance d'étudier et de construire leur avenir. Cette mission n'est pas facile.

Le programme de formation est utile aussi pour les jeunes en chômage. C'est une vraie aubaine pour eux. Plus d'une dizaine d'éducateurs ont été formés et encadrés. Ils doivent avoir au minimum un baccalauréat.
Les jeunes de Tamsna sont optimistes malgré la faiblesse de leurs moyens financiers.
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