L'humain au centre de l'action future

«Mr dynamite» tire sa révérence

Big Brown a chanté et enchanté. Il a enflammé les planches et fait vibrer plusieurs générations.

25 Décembre 2006 À 18:16

James Brown, l'infatigable, la boule d'énergie, s'est éteint à l'âge de 73 ans à Atlanta, en Géorgie, dans le sud-est des Etats-Unis. Il avait été admis ce week-end à l'Emory Crawford Long Hospital d'Atlanta en raison d'une grave pneumonie, a déclaré son agent, Super Frank.

Le chanteur, alias «le Parrain de la soul» ou «Mr Dynamite» eu encore «Mr Sex Machine», a enregistré plus d'une cinquantaine d'albums, vendus à des millions d'exemplaires dans le monde. Une carrière qui a débuté au milieu des années 50. En effet, depuis le succès de «Please, Please, Please» en 1956, la grande star n'a jamais démérité. Fidèle à lui-même et sa manière de faire, le parrain a toujours drainé du monde. Ses concerts en sont la parfaite illustration.

James Brown a rendu incontournables la soul et le funk dans les années 60 et 70 avec des morceaux mondialement connus comme "Sex machine" ou "I fell good". Il a influencé une nouvelle génération de chanteurs noirs à l'origine du rap ou du hip-hop. Célèbre pour son énergie sur scène, James Brown a délaissé dans les années 50 le gospel pour le rhythm and blues.

Il est sorti des sentiers battus pour se constituer sa propre voie. Risqué? Mais, cela lui a réussi. Il a connu ses premiers succès avec son groupe The Famous Flames. En 1988, celui qui avait entamé derrière les barreaux sa carrière musicale, est à nouveau emprisonné pour excès de vitesse, possession illégale d'armes et trafic de drogue.

Condamné à six ans de prison, il voit sa peine commuée et sort en 1991. Rares sont les artistes de sa trempe qui ont réussi à devenir de véritables icônes. Avec une carrière qui a duré un demi-siècle, James Brown a réussi toute les innovations dans le R&B, la funk, la soul et tous les styles qui ont suivi.n


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