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«Nous avons eu les meilleurs jazzmen»

Interview : Gérard kurdijan Le directeur artistique du festival satisfait du cru de cette année
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Gérard kurdijan

15 Novembre 2007 À 17:02

Quelles sont vos attentes par apport à la 4e édition du Jazz in riads ?

Nous avons fait un programme d'envergure internationale avec des artistes qui sont des véritables vedettes du jazz, dont Didier Lockwood, Karim Ziad, Maurice Medioni, le maître du jazz arabo-andalou….On a également
prévu des rencontres inédites entre le jazz et les musiques marocaines. Mon souhait est que le peuple qui viendra voir le spectacle sera satisfait. J'aimerais bien que ça plaise au public et qu'il puisse suivre l'évènement.

Quelle est la nouveauté de la quatrième édition ?

La nouveauté, c'est surtout le contenu artistique, qui est meilleur. Les premières éditions étaient plus des éditions de préparation. Cette année, le registre est beaucoup plus fort, avec un plateau des meilleurs jazzmen du monde. C'est plus intense, notamment avec les fanfares de l'Inde, Jaïpur Maharajah Brass Band. Outre les concerts dans les riads, il y aura un concert gratuit a Bab Boujloud pour la population. Ce lien entre le jazz du nord et le jazz du sud fait du festival un lieu de rencontre entre le Maghreb et le jazz. Finalement, Jazz in riads rejoint l'esprit du festival des musiques sacrées de Fès, dans la mesure où il tisse des ponts entre l'Orient et l'Occident, entre le Nord et le Sud.

Le Jazz a souvent été considérée comme une musique plutôt élitiste. Qu'avez-vous prévu pour qu'elle soit plus accessible aux gens ?

Le premier geste est le concert de dimanche, qui est dédié au public. On a également programmé des groupes qui rendent le jazz plus accessible à travers les mélanges réussis entre cette musique et d'autres plus locales, comme le groupe Aissawa Niyya, qui est une rencontre entre les Aissaoua de Fès et le quartet français de jazz. Il y a également le spectacle de Nguyen Lê et Karim Ziad intitulé « Maghreb and friends » (Le Maghreb et ses amis) qui présente des
musiques plus traditionnelles, sans oublier Maurice Medioni, qui a longtemps travaillé sur les musiques populaires marocaines et d'autres venues de l'Occident. On a de quoi satisfaire toutes le monde.
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