Visite aux USA de la délégation des victimes du «polisario»
La visite d'information effectuée par la délégation des victimes du «polisario» dans des villes du sud des Etats-Unis a été «une réussite car elle a permis de sensibiliser plusieurs personnes à la question du Sahara et aux conditions de vie des familles dans les camps de Tindouf», a souligné le révérend Robert Schenck, président du Conseil du clergé national américain.
«Une fois sensibilisées, ces personnes veulent apporter leur aide et rallier, toutes les organisations qu'elles représentent, à la cause», a indiqué M. Schenck dans une déclaration à l'agence MAP, soulignant l'importance de telles initiatives pour mieux faire connaître cette question.
M. Schenck a également mis en relief l'attention particulière accordée aux témoignages livrés par les membres de la délégation composée de Bachir Edkhil, ancien membre-fondateur du polisario, Mme Saâdani MaOulanine, ancienne déportée à Cuba, et Abdallah Lamani et Ali El Jaouhar, anciens prisonniers dans les camps.
La délégation a entrepris la semaine dernière une visite à Knoxville et Gatlinburg (Tennessee) ainsi qu'à Houston (Texas) où ils ont eu des rencontres avec des représentants des églises locales et des staffers.
Pour sa part, Ali El Jaouhar, ancien prisonnier dans les camps de Tindouf a confié à l'agence MAP que l'objectif de la visite d'information consiste à «dévoiler le vrai visage du polisario» et à expliquer les conditions de vie de 80.000 personnes privées de liberté dans les camps du polisario, encadré par les autorités algériennes.
M. Al Jaouhar a souligné qu'il s'agit là d'une «cause juste pour la liberté et la justice et contre le détournement des aides humanitaires au profit des chefs du polisario qui mènent un train de vie extravagant alors que les populations souffrent de famine, de manque d'eau potable et de moyens élémentaires d'une vie décente».
Il a également précisé que les membres des églises avec qui ils ont eu des rencontres «ont pris l'engagement de relayer l'appel à l'ouverture des camps pour laisser aux populations le choix de rejoindre leur patrie».