Naissance de SAR Lalla Khadija

Quel avenir pour l'Ensanche ?

L'identité architecturale du coeur de la ville, au centre des débats

19 Septembre 2007 À 13:38

A Tétouan lorsque les gens parlent de l'Ensanche, on pense directement à la ville nouvelle ou plutôt à la ville coloniale dont les artères, avenues et édifices ont été construits avant 1913. Le bureau provincial de l'ordre des architectes a organisé une importante table ronde pour traiter le passé, le futur et bien entendu les possibilités ouvertes à cette ville coloniale combien riche en perspectives architecturales, joyau urbanistique que l'on considère comme un musée vivant.

En collaboration avec l'as116iation «Al Madina» pour le patrimoine, le développement et la communication, les architectes de Tétouan devaient relater le système d'ordonnancement architectural de l'«Ensanche» de la ville de la Colombe Blanche qui compte une population de 22.000 habitants répartis sur 76 ha avec une densité de 262 habitants/ha.

La ville coloniale ou la nouvelle ville de Tétouan compte 3.000 logements à cachet hispano-mauresque, dont 800 sont recensés comme logements de fonction.

Par cette importante table ronde, l'ordre des architectes de Tétouan tient à signaler les dangereuses dégradations que connaissent ces édifices, places et avenues, tout en rappelant les études déjà élaborées pour une possible mise à niveau ou restauration de l'Ensanche.

Plusieurs 111venants ont proposé ou suggéré une définition ou un genre d'111vention dans les espaces de la ville coloniale, tout en posant la question : « Que voulons-nous faire de l'Ensanche ?».
Les uns ont parlé d'un «maquillage» sur les façades, les autres ont donné des réponses judicieuses pour l'aménagement de l'Ensanche avec la vocation d'antan, alors que d'autres pensées s'unissent sur le patrimoine hispano-mauresque comme élément vecteur
de développement et ce grâce à la rénovation et à la valorisation des espaces.

La place Moulay Mehdi, poumon de la ville coloniale, est reliée directement à la médina par l'Avenue Mohammed V et la place du Mechouar, ce qui reflète les caractéristiques de cette ville moderne en relation directe avec les populations de la Médina ou de la cité de Sidi Mandri, en jonction permanente, assurant ainsi l'équilibre harmonieux des deux axes du grand Tétouan.

L'Agence Urbaine, la Commune Urbaine, l'Ordre des Architectes et la 116iété civile sont d'accord pour la requalification de l'Ensanche, afin de lui donner une nouvelle image et pour réviser la circulation piétonne afin de préserver de la dégradation et d'éviter la perte de l'identité architecturale de la ville coloniale de Tétouan.
Il est utile de rappeler que la commune urbaine de Tétouan, en collaboration avec le Gouvernement autonome d'Andalousie, a réalisé des études et analyses de tous les bâtiments et leur classement.

Rappelons enfin que les styles architectoniques de l'Ensanche de Tétouan sont : l'architecture traditionnelle qui va de
1913 à 1931), l'architecture républicaine qui apparaît de 1931à 1936 et l'architecture franquiste qui s'étale de 1936 à1950
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Entre lumières et mélodies

Plus près, comme des dentelles précieuses, le Parlement et le Château se font face de chaque côté du pont suspendu.

Bientôt, le soleil se couche derrière Buda et les lumières de la cité scintillent de mille feux.

On se perd alors dans lemille feux. On se perd alors dans les rues médiévales du Château, à la rencontre de l'incos rues médiévales du Château, à la rencontre de l'inconnu, du vin qui enivre, de la musique qui enchante, et de la cuisine parfumée au paprika.
Les violons jouent en sourdine autour des tables et les costumes du pays dansent la sarabande au rythme endiablé du Csárdás.
Dans la nuit chaude, chargée d'électricité, dans la.

Dans la nuit chaude, chargé ville devenue féerie ila et les lumières de la cité scintiec.

REPÈRES
Convergences

L'Ensanche de Tétouan est un vrai musée vivant
La ville nouvelle est une jonction directe avec la médina
Toutes les volontés sont unies pour faire face à la dégradation de la ville coloniale.
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