Une somptueuse finale

Le comité d'organisation du club oujdi se frotte les mains à quelques encablures du coup d'envoi de la finale de cette première étape des Futures du Maroc.
Et pour cause. Avec un peu de chance, on pourrait retrouver au moins un Marocain en finale, ce samedi après-midi. Du coup, le central pourrait facilement faire le plein.

Surtout s'ils sont deux sur le court. En effet, Younes El Aynaoui, tête de série n°1, et Rabii Chaki ont disputé, vendredi, la demi-finale face respectivement à l'Argentin Maximo Gonzales et au Roumain Victor Crivoi, tête de série n°2. L'un et l'autre n'ont pas trop souffert depuis le début de cette compétition, si ce n'est une toute petite exception pour le Tangérois qui s'est amusé à se faire peur contre l'Egyptien Mohamed Maamoun, 337e au classement de l'ATP en quart de finale.
Sinon, il a pratiquement survolé sa rencontre face au Français Benjamin Balleret. Quant au no 1 national, Younes El Aynaoui, il a retrouvé une nouvelle jeunesse et toutes ses sensations à Oujda, d'où il tire son origine.

Il a vaincu tous ses adversaires avec une facilité déconcertante et sauf accident de parcours, il pourrait être présent en finale samedi.
A 35 ans, l'homme espère toujours mettre son expérience au service des jeunes. On n'en dit pas plus car il y aura de belles surprises pour lui.

En tous les cas, dans la capitale de l'Oriental, il a suivi ces jeunes et a une idée sur leur évolution. Rabii Chaki a aussi impressionné par son jeu, à la fois subtil et terrifiant.
Il a affilé des victoires qui lui ont donné des ailes.

Le public l'a particulièrement encouragé vendredi sur le central et tout s'est mis à prier pour lui. Tête de série n° 2, le Roumain Victor Crivoi a géré positivement ses matchs qu'il a remportés sans trop poser de questions. Avant la demi-finale de vendredi face à Rabii, il avait des appréhensions justifiées.
Il savait que le public serait tout acquis au Marocain et il n'a pas eu tort.

L'autre demi-finaliste, l'Argentin Maximo Gonzales a, lui aussi, accompli un beau parcours. Hormis un 1er set laborieux face au Tunisien Wael Kilani, les manches suivants furent sans difficulté pour lui. Il était tout ébahi, vendredi, en retrouvant sur son chemin un El Aynaoui, impérial. La finale de ce samedi sera somptueuse, quels que soit les protagonistes, car tous ont montré de belles qualités.

REPÈRES
Seconde jeunesse
Le n°1 national, Younes El Aynaoui, il a retrouvé une nouvelle jeunesse et toutes ses sensations à Oujda, d'où il tire son origine.
Il a vaincu tous ses adversaires avec une facilité déconcertante et sauf accident de parcours, il pourrait être présent en finale ce samedi.
A 35 ans, l'homme espère toujours mettre son expérience au service des jeunes».