Une nouvelle école medersat.com inaugurée à Bouskoura

Cette délégation comprenait notamment Habib El Malki, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, Abderrahim Harouchi, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Othman Benjelloun, président du groupe BMCE Bank, le Dr Leila Mezian Benjelloun, présidente de la Fondation BMCE Bank pour l'éducation et l'environnement, Mohamed Kabbaj, wali du Grand Casablanca, Ahmed Boukkous, recteur de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), Abdeslam Zeroual, inspecteur général des Affaires administratives au ministère de l'Education nationale, Mohamed Bennani, Brahim Benjelloun Touimi et M'Fadel Lahlaissi, directeurs généraux de BMCE Bank, Sébastien Castro, président de RMA Watanya, Zouhaïr Bensaïd, vice-président de Finance.com, Azeddine Guessous, président de Maghrebail, Fathia Bennis, directeur général de Maroclear, Jalil Tazi et plusieurs autres personnalités.

Après une conviviale cérémonie de coupure du ruban à l'entrée du nouvel établissement, distingué par son architecture et ses couleurs blanc et bleu, les invités ont entamé une visite assidue des classes où les élèves assistaient aux cours. Notamment de langue amazighe qui, dans le cadre du programme dispensé par medersat.com, constitue l'une des priorités à côté de l'arabe, du français et des nouvelles technologies.

Au cours de l'échange d'allocutions entre la présidente de la Fondation BMCE Bank, Mme Leila Benjelloun Mezian, MM. El Malki et Harouchi, l'accent sera d'ailleurs mis sur cette originalité d'ancrage du système d'enseignement de medersat.com dans les NTIC.


La présidente de la Fondation a rappelé que «cette inauguration intervient après huit années de travail autour du concept pédagogique Medersat.com, fondé sur la charte nationale de l'Education, élaborée sous l'égide royale avec l'objectif d'enrichir les aptitudes des enseignants en apprentissage et aussi de les former à l'utilisation et à l'intégration des technologies de l'information et de la communication».

Revenant sur la coopération exemplaire institutionnalisée depuis quelques années entre la Fondation et le ministère de l'Education nationale, Mme Benjelloun Mezian a souligné «la réussite du partenariat entre le secteur public et privé, faisant partie intégrante de la réussite de la réforme du système éducatif». Et de rappeler l'engagement de sa fondation après l'appel du ministre pour que «l'année scolaire 2006-2007 soit placée sur le thème de la Famille et de l'école, ensemble pour une école de qualité». «Nous avons, ajoute-t-elle, veillé à répondre à ces exigences qualitatives dans un espace de dialogue et de propositions autour des questions relatives à l'innovation pédagogique qui répondent aux aspirations des familles marocaines».

Cet engagement s'est illustré à travers une série d'activités et d'initiatives de la Fondation sur le terrain, notamment de la pédagogie et de l'innovation. Mme Benjelloun Mezian a rappelé que «la Fondation BMCE, en tant qu'association à but non lucratif bénéficiant du statut d'utilité publique, a investi grâce aux fonds de BMCE Bank un montant total de 260 millions de dirhams.

Le meilleur retour sur investissement est l'épanouissement de nos enfants exprimé par le rayonnement de leur visage».L'amazighité, long fleuve tranquille
Habib El Malki, quant à lui, s'est fait tout simplement – avec des accents d'une profonde sincérité – le défenseur du modèle Medersat.com. Il a tenu à exprimer son admiration pour l'œuvre que Mme Benjelloun Mezian porte sur les fonts baptismaux d'un engagement continu.

Sur le podium, le ministre de l'Education nationale, tout à sa jovialité, a lancé : «Nous avons, Mme Benjelloun et moi-même un code, elle commence en français et j'enchaîne en arabe, nos discours sont traversés par l'amazighité comme un long fleuve tranquille». Dans le vif du sujet ? Certainement, on ne peut mieux. «Avec l'inauguration de cette nouvelle médersat.com, je vis aujourd'hui un événement particulier, poursuit-il.

Un événement éducationnel, un événement social et un événement culturel. Elle incarne la réussite de la réforme, celle de l'école ouverte qui apprend à nos enfants le témoignage de la tolérance et de la solidarité. Le principe de l'école médersat.com consiste à rapprocher l'école des zones éloignées comme aussi l'usage des moyens technologiques et pédagogiques modernes. Il renouvelle les instruments de l'éducation. De ce fait, nous nous en félicitons, parce que l'éducation de base constitue notre priorité.

Les enfants de l'école de base sont les futurs citoyens. «L'école nouvelle, comme médersat.com, c'est celle qui adopte la diversité culturelle, intégrant ainsi l'apprentissage de l'arabe, du français et de la langue amazighe.

Je veux dire que la diversité est à l'image du Maroc, elle compose la société marocaine et la personnalité marocaine à travers les siècles». Habib El Malki rend hommage au choix du lieu, la campagne, pour implanter les écoles, parce qu'il tient compte des attentes populaires et parce qu'il y a une philosophie, ajoute-t-il, qui sous-tend le projet, celle d'un Maroc solidaire.

Et d'ajouter sous forme d'un hommage que « Médersat.com est devenue un élément actif de la réforme, un modèle qui a donné ses preuves, je dirais même mieux que nous». Lâché avec une si profonde sincérité, le propos est encore accentué lorsque le ministre de l'Education nationale met en exergue le partenariat ayant marqué les dernières années entre son département et la Fondation. «Ce partenariat, a-t-il assuré, se caractérise par la crédibilité, la concrétisation et la continuité. Il n'aurait pu avoir lieu ni connaître le succès sans l'engagement de Leila Benjelloun Mezian, qui fait beaucoup de choses dans le silence et dans la précision. Elle fait beaucoup et parle peu

. Aujourd'hui, nous avons une école marocaine, authentique et enracinée dans la modernité et cela nous rappelle comment, dans un autre registre, celui de l'économie et des finances, Othman Benjelloun a œuvré depuis 1995 contribuant à son niveau à faire avancer avec le même élan et le même idéal l'économie».
Abderrahim Harouchi a exprimé, quant à lui, son «éblouissement» devant cet «engagement citoyen exemplaire». «Je me mets à rêver, dit-il, de voir tous les enfants bénéficier du même enseignement et du même encadrement ». C'est on ne peut plus une autre manière d'hommage, glissé avec la spontanéité qui caractérise le ministre. Il inonde une assemblée fédérée dans une école devenue symbole, porteuse aussi d'un projet qui dépasse le petit cadre rural de Bouskoura.