Le CRI jauge l'investissement à l'aune des réalisations

Selon le CRI, maître d'ouvrage délégué, la durée d'exécution de cette enquête a été fixée à trois mois, précisant que les différentes prestations porteront sur l'ensemble des zones d'activité mis à part l'immobilier qui ne représente pas beaucoup d'enjeux en termes d'emplois et de création de richesses.

Ce travail d'évaluation vise à déterminer le potentiel du territoire et de définir, pour chaque secteur, une stratégie de promotion adaptée. Huit secteurs seront concernés. Il s'agit de l'industrie, du commerce, du tourisme, de l'artisanat, de l'équipement, des services, ainsi que de l'enseignement et formation professionnelle. De plus, l'étude s'intéressera également aux zones qui ne connaissent pas une grande attractivité auprès des investisseurs telles que l'énergie et mines et l'agriculture.

Les responsables du CRI affirment que cette étude a aussi pour objectif d'apporter dans le futur l'assistance nécessaire aux porteurs de projets d'investissement. Dans ce cadre, le CRI exige du soumissionnaire de fournir des données précises sur la date de lancement et de mise en fonction des projets, ainsi que leur plan d'action et l'état d'avancement.

Les investisseurs intégrés dans cette étude seront aussi amenés à déclarer l'ensemble des difficultés qu'ils ont rencontrées dans la réalisation de leurs projets. En parallèle, le bureau d'étude s'occupera de classer ces difficultés mais aussi de proposer des actions qui sont à même de les contourner ou du moins les réduire. En outre, il aura pour mission d'élaborer un tableau de bord actualisable sur l'état d'avancement des projets.

Ce processus permettra d'optimiser l'organisation et les méthodes de travail, afin d'offrir une prestation meilleure et d'assurer en permanence la confiance et la satisfaction des investisseurs et des entrepreneurs marocains et étrangers. S'agissant de la méthodologie d'étude, le prestataire du marché devra remettre à la fin de chaque phase un rapport détaillé sur la progression de l'enquête au comité de pilotage. Ce dernier disposera de dix jours pour valider ou rejeter le rapport provisoire, selon le cahier des prescriptions spéciales établi par le CRI.
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Bilan du 1er semestre

Le Centre régional d'investissement (CRI) du Grand Casablanca a enregistré durant le 1er semestre 2007 un bilan de 2.779 entreprises nouvellement créées, ce qui représente une évolution de 29,9% par rapport à la même période de l'année 2006, avec la prédominance de la SARL comme forme juridique. Ce bilan témoigne aussi du regain d'intérêt des investisseurs pour Casablanca.

Ils sont aidés en cela par la baisse du délai moyen de création d'entreprise, qui est ramené à 5,3 jours, malgré une hausse de 30% du nombre d'entreprises créées. Durant ce même semestre, le CRI a traité 92 projets, contre 58 en 2006. Les projets agréés en 2007 contribueront à la création de 12.500 emplois.

Comparé à 2006, et hors effet Casashore (30.000), le nombre d'emplois créés dans la région a presque triplé. L'analyse sectorielle des projets traités montre que le secteur touristique a drainé plus de 38% des investissements dans la région, suivi par le BTP avec 34% et les industries mécaniques, métallurgiques et électroniques, avec 21%. Ce denier secteur a connu l'implantation de 11 nouvelles unités industrielles.

REPÈRES
Base donnée
Projets d'investissement ayant bénéficié du domaine privé de l'Etat
Projets d'investissement ayant bénéficié de dérogation
Projets d'investissement ayant bénéficié d'attestation de vocation non agricole
Projets d'investissement objet des conventions signées entre l'état marocain et les investisseurs.