La Marocaine-Vie : nouvelles opportunités d'affaires
Le titre proche de son plus haut à 370 DH
LE MATIN
10 Juin 2007
À 15:56
Tirant profit du potentiel synergique que recèle son appartenance au groupe Société Générale, La Marocaine-Vie s'oriente clairement vers le développement de l'assurance emprunteur et de la branche prévoyance, tirant ainsi profit des opportunités d'affaires drainées par la banque et la société de crédit à la consommation du groupe. Le titre de l'assureur reflète bien cette tendance, avec un cours à 315 DH qui se rapproche de son plus haut de l'année à 379 DH. Valeur aujourd'hui, l'action présente un Per de 27,91 et offre un bénéfice par action de 11,43 DH.
Cela dit, et dans le cadre de sa nouvelle démarche, le partenariat avec Assalaf Chaâbi devrait accroître son volume d'activité et de toucher une clientèle plus large. Toutefois, note BMCE Capital, la diversification des canaux de distribution de la compagnie et la multiplication de partenariats demeurent des mesures insuffisantes, compte tenu des nombreux défis auxquels elle est confrontée. Le premier d'entre eux étant la montée en puissance de Wafa Assurance sur la Vie et les mouvements de concentration déjà entamés sur la filière.
Au terme du premier trimestre de l'année en cours, la filiale assurances de la Société Générale a affiché un chiffre d'affaires de 163,4 MDH, soit une progression de 5,8 % comparativement à la même période un an auparavant. Cette variation intègre, toutefois, des évolutions contrastées par branche.
L'assureur a réduit sa part dans la structure du chiffre d'affaires de la compagnie de 12 points à 74,6 %. L'épargne a dégagé un revenu de près de 122 MDH, contre 133,7 MDH au 31 mars 2006. Pour sa part, essentiellement dopée par le succès de l'assurance emprunteur (développée en partenariat avec des sociétés de crédit à la consommation dont Eqdom et Assalaf Chaâbi), l'activité Prévoyance voit son chiffre d'affaires doubler à 41,5 MDH.
Aucune commune mesure avec les deux exercices précédents et à l'issue desquels le spécialiste de l'assurance Vie, pris de court par une rude concurrence sur son segment de prédilection, avait affiché des réalisations mitigées. Raison pour laquelle il fallait indéniablement revoir les copies.