La Marocaine-Vie: des partenariats rassurants

La Marocaine-Vie, commence par sortir d'une certaine ornière. Des signes avant-coureurs de cette propension se sont profilés au cours du premier trimestre de l'année en cours, puisque la filiale la Compagnie d'assurances de la Société Générale a affiché un chiffre d'affaires de 163,4 MDH, soit une progression de 5,8 % comparativement à la même période un an auparavant.

Cette variation intègre toutefois des évolutions contrastées par branche réduisant sa part dans la structure du chiffre d'affaires de l'assureur de 12 points à 74,6 %, l'épargne dégageant un revenu de près de 122 MDH.

Pour sa part, essentiellement dopée par le succès de l'assurance emprunteur (développée en partenariat avec des sociétés de crédit à la consommation dont Eqdom et Assalaf Chaâbi), l'activité Prévoyance a vu son chiffre d'affaires doubler à 41,5 MDH. Consciente du potentiel synergique que recèle son appartenance au groupe Société Générale, la Compagnie d'assurances s'oriente clairement vers le développement de l'assurance emprunteur et de la branche Prévoyance, tirant ainsi profit des opportunités d'affaires drainées par la banque et la société de crédit à la consommation du Groupe.

Dans cette lignée, un partenariat avec Assalaf Chaâbi devrait accroître son volume d'activité et toucher une clientèle plus large. En revanche, la collaboration avec la Compagnie d'assurances Zurich portant sur la distribution de produits IARD et Vie via leurs réseaux respectifs semble encore en phase de gestation.

Toutefois, la diversification des canaux de distribution de la compagnie et la multiplication de partenariats demeurent des mesures insuffisantes compte tenu des nombreux défis auxquels elle est confrontée. Le premier d'entre eux étant la montée en puissance de Wafa Assurance sur la Vie et les mouvements de concentration déjà entamés sur la filière.

Pour 2007, l'assureur devrait voir certains de ses fondamentaux s'inscrire dans un trend autrement plus haussier. Des estimations qui devraient contribuer à la révision des recommandations ayant incité, notamment, la vente du titre.