Taïeb Fechtali sur le départ

En effet, sous l'ère de Fechtali, les Rouges ont remporté un titre derrière lequel ils couraient depuis plus d'une décennie. Seulement, les problèmes ont vite surgi après le sacre du grand club casablancais qui, engagé en Coupes africaines, en championnat et en Coupe du Trône, a complètement raté l'actuelle saison.

D'abord par la perte du titre de champion du Maroc puisqu'il ne peut plus rejoindre ni l'OCK ni les FAR en tête du classement. Pire, il risque même de rater une place qualificative pour la Coupe arabe.

En Champion's League d'Afrique, le Wydad a été prématurément sorti par ASEC-Abidjan: (2-0) à l'aller et (0-0) au retour. Mais la goutte qui a fait déborder le vase est incontestablement la défaite face à Al Ismaïly dimanche dernier en Coupe de la CAF (0-1). Un échec au goût de l'élimination pour les supporters wydadis qui ont attaqué verbalement le président du Wydad, Taïeb Fechtali. Désabusé par le comportement inqualifiable de certains fans des Rouges, il a préféré jeter l'éponge.

Au cours d'un bref entretien téléphonique, le président du Wydad nous a déclaré qu'il partait et qu'il devait tenir une conférence de presse hier pour confirmer sa démission.
Les problèmes du Wydad ont commencé après le départ précipité de José Romao à la veille du derby casablancais face au Raja. Appelé à la rescousse, Ladislas Lozano a pris l'équipe en marche. Mais, faute de temps et d'effectif insuffisant, le coach français n'a pu réaliser les résultats escomptés.

Car, faut-il le rappeler, la libération de joueurs expérimentés de la trempe de Hammouda Benchrifa, Mohamed Madihi, Gosso Gosso et Nadir Lamyaghri, a influé négativement sur le rendement de l'équipe.

En outre, la programmation infernale imposée à l'équipe avec, parfois, trois matches par semaine, a mis les joueurs à genoux.
Assurément, ce que vit le Wydad actuellement est identique à ce qu'a enduré le Raja de Casablanca la saison écoulée. Classé quatrième, à treize points du leader, le Wydad de Casablanca qui a donc perdu tout espoir de garder son titre et qui est très proche de l'élimination en Coupe de la CAF doit jouer ce soir à Oujda un match retard contre le Mouloudia avant de rallier l'Egypte pour affronter Al Ismaïly.

En Coupe du Trône où il est toujours en course avec un match en retard contre le Difaâ d'El Jadida, le Wydad pourrait rencontrer le Raja en quart de finale.

Ce sera une rencontre explosive, la troisième cette saison, entre deux équipes en mal de réhabilitation.

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Les «Rouges» à la peine, proches de l'élimination

Eliminé de la Ligue des champions, le Wydad de Casablanca a entamé du mauvais pied les compétitions de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), en s'inclinant à domicile (1-0) devant le club égyptien d'Al-Ismaily, en match aller de la 2e phase des huitièmes de finale.

Dès l'entame de la rencontre, et pour mieux défendre leur zone et leurs chances, les Egyptiens se sont portés résolument en attaque, parvenant à acculer leurs adversaires dans leur camp et à bien se positionner devant les filets des "Rouges", gardés par Hakim Mouzaki.
A peine le quart d'heure de jeu, les visiteurs verront leurs efforts couronnés de succès.

Omar Jamal, libre de tout marquage en pleine surface de réparation adverse, a réussi à trouver la brèche suite à un tir croisé qui n'a laissé aucune chance au portier wydadi, donnant ainsi l'avantage aux siens (13e : 1-0).

Entre temps, les locaux avaient manqué deux nettes occasions d'ouvrir la marque par l'entremise d'Ibrahima Touré qui, face à face avec le keeper ismaïlien Mohamed Fathi, a éprouvé toutes les difficultés à pousser le cuir dans la lucarne, puis par
Hakim Ajraoui, sur la même action, qui a préféré tirer dans le décor.


Piqués au vif, les hommes de Ladislas Lozano tenteront la réplique en optant pour les contre-attaques, mais pècheront par imprécision, d'autant qu'ils ont eu affaire à un gardien de but égyptien intraitable sur sa ligne et qui a évité à ses coéquipiers de sombrer à maintes reprises.

De retour des vestiaires, les Casablancais joueront le pressing, mais étaient impuissants face à des "Pharaons" coriaces, forts sur tous les duels et qui se sont contentés de gérer sans impressionner.
MAP