Spécial Elections 2007

Ahmed Faras : l'autobiographie d'un ballon d'or

Il sort un livre retraçant un parcours fabuleux
>Ils sont venus ! Ils sont tous là ! Ils étaient venus des quatre coins du Royaume ! Des journalistes, des hommes du monde des Arts et des Lettres, de l'Economie (Haj Tahar), des présidents de club

05 Août 2007 À 14:17

Il s'agit de Ahmed Herzenni, récemment nommé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la tête du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) en remplacement du défunt Driss Benzekri.

D'ailleurs Ahmed Herzenni dans une judicieuse intervention va révéler que : «lorsque nous étions à l'école CEPICO, Faras avait deux caractéristiques : il était grand bagarreur et grand footballeur.
Le sport a pris le dessus et le grand footballeur a dominé le grand bagarreur ! N'est-ce pas Faras ?» A demandé Herzenni en se retournant vers le premier ballon d'or africain de l'histoire du football marocain.

Tout ce beau monde tenu à partager ces moments inoubliables avec un footballeur au parcours hors du commun.
Perdu au milieu de cette sphère cosmopolite, il avait gardé cette modestie qui a toujours fait son fort. «Il» c'est Ahmed Faras ! L'occasion c'est la sortie d'un livre qui retrace le parcours époustouflant d'un footballeur virtuose, d'un gaucher artiste, terreur des défenses, d'un buteur à la rare efficacité. Mais également d'un homme d'une très grande timidité. Trait de caractère cité par tous ceux qui l'on côtoyé.

Devant tout ce monde réuni autour de sa personne, il semblait perdu ! Quoique ce genre de situation ne lui soit pas étranger. «Haj Ahmed» a toujours été le chouchou de la presse et de ses coéquipiers. Il était sollicité partout. Il a fait entraîneur, formateur, parrain d'associations de jeunes footballeurs, superviseur… il a octroyé son immense savoir à tous ceux qui en avaient besoin, sans contrepartie et dans la discrétion la plus totale. Tahar Raad, ex-keeper du Chabab, devenu par la suite son entraîneur, nous avait déclaré : «Vous savez, j'ai jamais vu un homme aussi digne.

Il y a des émissions auxquelles il a été invité et il a refusé d'y prendre part de peur qu'on l'accuse de «mendier». Je l'admire !». Sans son inénarrable talent, Ahmed Faras aurait personnifié la discrétion.

Mais lorsque Dieu vous munit d'un tel talent, comment passer inaperçu ! Mais en dépit de ce don du ciel, le célèbre n° 9 et capitaine des Lions de l'Atlas, seul détenteur de la Coupe d'Afrique des Nations,
a toujours su garder la tête sur les épaules. Mieux encore, il a «investi» dans ce trait de caractère et le résultat est là aujourd'hui : le monde du sport des Arts, des Lettres, de l'Economie, de l'associatif a tenu à prendre part à la cérémonie de signature de ce livre dédié à une vie chargée de gloire et de distinctions en tout genre.

Les autorités locales, et à leur tête le gouverneur de la préfecture de Mohammedia, Mohamed Zougar, n'ont pas tari d'éloges envers un footballeur, véritable figure de proue non seulement du football à Mohammedia ou a Maroc mais dans tout un Continent !
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Hommage

Bachir, Acila, Raad, Haddadi, et bien d'autres étaient là formant un tableau inoubliable des étoiles qui constellaient le SCCM (Chabab de Mohammedia), celui de Aït Menna, de haj Abdelkader Khmiri, de l'exigeant public de la cité des Fleurs et des beaux sports.

Une ville sise à seulement une vingtaine de kilomètres de la métropole, mais qui rivalisait avec Casablanca par ses enfants qui ont charmé le monde du sport, des Arts, des Lettres, de l'Economis, voire de la politique. Ahmed Faras, doit beaucoup à Mohammedia. Mais El Haj Ahmed s'est révélé un bon fils. Un fils digne !
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