LE MATIN
09 Mars 2008
À 16:14
En effet, l'information a fait l'effet d'une traînée de poudre jeudi dernier, et selon laquelle les citoyens devaient débourser davantage pour payer les bonbonnes. Et ce, que ce soit pour celles de 3 kg ou celles de 12 kg. L'information, ou plutôt la rumeur, a été d'autant plus plausible qu'elle a été relayée par certains organes de presse. Pourtant, ce même vendredi, une tournée dans plusieurs points de vente dans la métropole infirmait une quelconque augmentation du prix des bonbonnes.
Le ministère des Affaires économiques et générales (MAEG) a saisi la balle au bond pour lever toute zone d'ombre. Aucune hausse n'a été enregistrée pour les bonbonnes en question, précisait un communiqué du département de Nizar Baraka. Le MAEG indiquera aussi que «le gouvernement continue à subventionner le gaz butane». Et ce, malgré le trend haussier vertigineux que connaît le gaz sur les marchés internationaux.
De même que ledit département rappellera que la dernière révision du prix de la petite bonbonne remonte à 1995, alors que le prix de la grande est resté inchangé depuis l'année 2000. Autant en déduire que la balle est dans le double camp des commerçants mais aussi des services de contrôle. Ces derniers, nous dit le MAEG, sont sur le pied de guerre et ils ont même procédé à des descentes qui n'ont pas constaté de changement des prix. Au même titre que les administrations concernées déploient leurs limiers pour agir en conséquence. Quant aux vendeurs qui s'amuseraient à jouer sur les prix, ils s'exposeront, tout simplement, au couperet des lois en vigueur.