Le Maroc tient en échec l'Algérie

Les deux équipes, qui se connaissent très bien pour s'être déjà rencontrées à plusieurs reprises (la dernière rencontre remonte à la CAN-2004), ont malheureusement fait un jeu stérile. En effet, tous les ingrédients étaient réunis pour que la partie soit quelconque : un stade désert par le public, un style de jeu peu ambitieux, un arbitrage moyen… Pour leur première sortie officielle, les hommes de Fathi Jamal ont tenté tant bien que mal de donner le meilleur d'eux-mêmes. Mais, l'équipe adverse a pris, dès les premières minutes, les choses en main. Résultat : un but encaissé par les Marocains à la 5e minute.
Après ce résultat, on s'est mis à penser que la partie allait prendre une nouvelle tournure et que l'équipe nationale allait remettre les pendules à l'heure. Un sentiment rapidement dissipé, puisque les Lions de l'Atlas ont tardé à réagir. Pis, les Algériens ont même failli ajouter un autre but à la 12e minute.

Il fallait attendre la 16e minute de cette première partie pour que les coéquipiers de Karim Fergrouch menacent réellement le kepper des adversaires. Une belle occasion via l'omniprésent Kaddioui qui a offert, avec l'autre militaire Ouaddouch, une belle rencontre. Quelques minutes plus tard, le même duo (Kaddioui-Ouaddouch) allait inscrire le but de l'égalisation, mais, la vigilance de la défense algérienne en a décidé autrement. Les joueurs locaux marocains ont mis la pression sur les Algériens. Les occasions se sont multipliées… Le but de la délivrance est arrivé donc à la 34e minute par le biais du Rajaoui Aini. La partie a-t-elle choisi son camp ? Pas du tout, les Algériens ont tenté de creuser l'écart et sont arrivés à percer les lignes marocaines, peu disciplinées.
Les poulains de Fathi Jamal, eux, ont peiné à répliquer et ont buté sur la défense de l'équipe algérienne.

Funeste conséquence : une première mi-temps à faire somnoler une armée de supporters! La suite ? Identique : On baillait à s'en décrocher la mâchoire. Et la déprime gagnait même les plus enthousiastes en voyant Kaddioui ou encore Ouaddouch rater des occasions d'or. Une nuance par rapport à la première partie : une domination insolente des Algériens qui privaient pratiquement les Marocains du ballon. Pour essayer de «booster» son équipe, l'entraîneur Fathi Jamal a procédé à son premier changement. Il a remplacé Madihi par Serraj. Mais, hélas, les choses sont restées les mêmes… Avec ce nul, l'équipe nationale qui évolue dans le groupe A aux côtés de la Libye et l'Algérie, maintient sa chance d'accéder au prochain tour de cette nouvelle manifestation footballistique africaine dont la phase finale se déroulera du 22 février au 8 mars 2009 à Abidjan en Côté d'Ivoire.
Les Lions de l'Atlas reçoivent ainsi, l'Algérie le 17 mai à El Jadida, dans un match, espérons-le, plus ambitieux que le match aller.
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La CHAN, une nécessité ?

Plébiscitée par des uns, critiquée par d'autres, la première édition du championnat d'Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN) a fait couler beaucoup d'encre. En effet, plusieurs observateurs du football africain posent des questions sur l'importance de cette compétition, alors que le continent africain célèbre chaque deux ans son football grâce à la fameuse Coupe d'Afrique des Nations (CAN). C'est ainsi que certaines équipes ont même refusé d'y participer, en l'occurrence l'Egypte. Il faut dire que le public africain ne sait même pas de quoi il s'agit. C'est le cas, des spectateurs algériens qui ont «boycotté» le stade de Kolea samedi. Mauvais début pour la CHAN ?
A suivre…