L'humain au centre de l'action future

Le Festival national du film à Tanger a tenu toutes ses promesses

La dixième édition du Festival national du film à Tanger a été marquée par trois faits importants. D'abord, elle coïncide avec le cinquantième anniversaire du cinéma marocain (1958 à 2008).

22 Décembre 2008 À 17:00

Une date qui a été bien fêtée par les responsables du cinéma national, puis l'intérêt accordé par les membres du Centre cinématographique national aux étudiants des établissements secondaires puisqu'ils y ont organisé une tournée et ont tenu des contacts avec les élèves et leurs encadreurs pour les stimuler et les encourager à affluer vers les salles de cinéma. Ce geste a été bien apprécié par les cadres enseignants et administratifs et les étudiants. Hélas ! Nous aurions bien aimé que des invitations leur soient remises au lieu qu'ils s'entassent autour de la porte de la salle du cinéma Roxy.

Enfin, lors de la projection du film «Française» de Souad El Bouhati, nous fûmes surpris par l'exclusion du « Sahara Marocain » de la carte du Maroc, ce qui a été mal accueilli par les personnes présentes et les confrères de la presse nationale et locale qui ont abandonné la salle. Durant toute la semaine, les organisateurs ont programmé les matinées aux débats des films -courts et longs métrages- à l'hôtel Chellah. Un réalisateur et un acteur furent choisis pour chaque film pour un débat riche et constructif… Quant aux soirées, elles furent réservées à la projection de quatre courts et longs métrages.

Pour la première fois, le public tangérois n'a pas répondu massivement car le temps a été mal choisi pour ce mois de décembre glacial et les préoccupations scolaires des élèves et de leurs encadreurs. On aimerait bien que la onzième édition ait lieu à la trêve scolaire. A la cérémonie de clôture, un bon nombre de personnes et même des confrères ont trouvé tant de difficultés pour rentrer à la salle du cinéma car le nombre des invitations a dépassé celui de places, ce qui a obligé les organisateurs à interdire l'accès aux personnes venues à l'heure fixée par les invitations. Lors de cette cérémonie, des prix ont été remis aux lauréats des courts et longs métrages. Contrairement aux précédentes éditions, plusieurs prix ont été ajoutés.

Dans l'après-midi du même jour, des prix de la critique et de la presse ont été remis aux films courts métrages «Izorane» «Sellam et Demetan » et à « Casa Négra » pour les longs métrages à l'hôtel Chellah. En conclusion, la semaine a été riche en activités.
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Résumé de Casa Negra

Dans le Casablanca d'aujourd'hui, chaotique mais beau, violent mais attachant, deux amis d'enfance, Adil et Karim, vivent d'expédients et de petites combines. L'un emploie des enfants vendeurs de cigarettes au détail, et décide de mettre sa vie sur le droit chemin et d'aider sa famille. L'autre a trouvé la solution miracle à tous ses problèmes : Acheter un visa et un contrat de travail pour émigrer vers un Malmö mythifiée.

Alors que leurs décisions et leurs rêves sont confrontés à une réalité brutale, une femme apparaît dans leur vie. L'histoire de Casa Negra achemine Adil et Karim vers un moment final de vérité ; ils sont engagés par un petit mafieux local pour exécuter un dernier coup qui va leur permettre d'atteindre leur but. Tout ce qui
les unit va être remis en question.
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