L'humain au centre de l'action future

Le défi Tecktonik fait des heureux

Ils étaient bien nombreux à participer au défi «Pepsi Tecktonik» organisé par Pepsi Maroc. Au total, le public a pu découvrir une centaine de performances Tecktonik en vidéo sur le net.

24 Juillet 2008 À 16:11

Réalisées et mises en ligne sur www.pepsimaghreb.com, les prestations participant au concours ont révélé de nouveaux talents, mais également l'engouement des jeunes Marocains pour cette nouvelle expression artistique.
Pour plus de légitimité, les fondateurs français du mouvement Tecktonik ont été invités au Maroc du 15 au 19 juillet. Le team Tecktonik a été appelé à élire les meilleures vidéos des jeunes danseurs marocains qui ont participé au concours.


Au bout des délibérations, trois finalistes Mehdi, Othmane et Younes ont été choisis par ce jury de professionnels. Un heureux gagnant seulement sera désigné à l'issue d'un vote du public par SMS et sur le site web. Il a été clôturé le 23 juillet à minuit, le nom du gagnant sera annoncé plus tard après le dépouillage des résultats. Comme récompense, le lauréat du concours s'envolera pour Paris et participera à un stage de danse auprès des maîtres de la Tecktonik.

Une belle façon d'encadrer ces jeunes talents prometteurs tout en les initiant à cet univers exceptionnel. Pour les autres participants, le défi tecktonik serait l'occasion de s'exprimer ouvertement, un espace de création et surtout une façon de vivre à fond leurs passions. Le succès story de tecktonik «marocain» ne remonte pas à très longtemps. Il y a seulement un an que ce mouvement musical et chorégraphique fait le bonheur des jeunes lycéens et étudiants marocains.

Le tecktonik fait fureur au Maroc et devient omniprésent dans la rue, les écoles, les médias et même sur le net. C'est devenu carrément un phénomène en si peu de temps. Véhiculant un véritable état d'esprit, ce mouvement musical s'instaure comme une culture à part qui s'affirme de jour en jour. Sa force ? Les valeurs positives et saines qu'elle inculque telles la lutte contre la drogue, la paix et la non-violence. Sur le net, ce sont les sites communautaires qui feront la gloire du mouvement tecktonik. Pour la petite histoire, rappelons que le déclic fut en France lors des premières soirées Tecktonik Killer, organisées dans les zones populaires du nord de la France et de la Belgique.

La tecktonik, TCK pour les intimes, est aussi appelée Electro dance, danse electro, Vertigo ou encore Milky Way. Tant de dénominations pour décrire une chorégraphie faite de mouvements originaux dérivée du jumpstyle belge et adaptés au rythme de la musique hardstyle. Ayant fait sa première apparition dans les années 2000, lors des soirées Tecktonik Killer de la boîte de nuit Metropolis à Rungis (En France), cette nouvelle danse s'est vite popularisée.
Le bouche-à-oreille et les vidéos lancées sur des sites communautaires l'ont répandue partout en France, puis en Belgique, en Suisse et enfin en Amérique du Nord.

Depuis, cette danse, proche du hip-hop, de la breakdance et du voguing, connaît un succès croissant et se diffuse à l'échelle internationale. Mélange de plusieurs danses, elle se caractérise par ses nombreux mouvements rapides exécutés aussi bien au niveau des jambes et pieds qu'au niveau des bras.
Des "battles", concours de danse durant lesquels les spectateurs jugent les danseurs en fonction de leur qualité artistique, sont souvent organisés aux coins des rues ou dans les écoles. Ceci pour le bonheur des jeunes friands d'innovation et de nouvelles expériences.

Les Marocains n'en font pas exception avec leur ouverture habituelle.
Le défi lancé par Pepsi le confirme bien et révèle beaucoup de talents et une volonté certaine de partager cette passion avec le grand public.
-------------------------------

Historique

Tout commence en 2002. Cyril Blanc et Alexandre Barouzdin organisaient en ce moment les soirées «Tecktonik Killer» dans le cadre de leur projet Tecktonik Events. Leur objectif était de promouvoir deux styles musicaux originaires de Belgique et des Pays-Bas: le hardstyle et le jumpstyle. C'était à la boîte de nuit «Metropolis», les deux initiateurs du projet prévoyaient le lancement de trois types de soirées réunissant des DJ de hardstyle.

Le nom «Tecktonik» est en fait un jeu de mots avec la théorie de «la tectonique des plaques». En parallèle avec le volet musical, Blanc et Barouzdin créent plein de symboles liés au phénomène tecktonik à commencer par les couleurs fluo, les mitaines, les crêtes, les vêtements moulants… le succès est au rendez-vous et de nombreux produits dérivés de ces soirées sont ensuite créés dont des compilations, une marque vestimentaire et des boissons énergétiques.
Copyright Groupe le Matin © 2025