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«Mawazine, Rythmes du monde» souffle sa 7e bougie

Le Festival «Mawazine, Rythmes du monde» persiste et revient dans sa 7e édition avec un nouveau bureau élu, le 27 juillet dernier, dévoilant sa stratégie de continuité et son esprit d'évolution progressive.

27 Mars 2008 À 16:19

«Cette manifestation a connu une évolution d'année en année lui permettant de défier les grands festivals internationaux. Maroc-Cultures reste fermement attaché au respect des lois, dans le but de progresser et de répondre aux attentes du public», précise Aziz Seghrouchni, président-délégué de Maroc-Cultures dans son allocution d'ouverture.

Cette évolution est marquée cette année par la durée du Festival, prolongée d'un week-end, l'augmentation du nombre des sites ne marginalisant aucun quartier de la capitale, le chiffre des concerts qui dépasse, cette fois-ci, la centaine avec une programmation des plus fructueuses allant de la musique latine aux rythmes populaires marocains, avec une ouverture sur le jazz, les musiques africaines, celles du monde arabe, sans oublier la chanson marocaine moderne, entre autres.
«C'est une édition beaucoup plus ambitieuse en termes de qualité et de quantité. Elle est aussi très cohérente au niveau du concept avec deux fils conducteurs, notamment le jazz et les musiques tziganes. Des musiques sans frontières conçues dans l'esprit du festival défendant la diversité musicale et luttant contre l'étroitesse des catégories», explique Aziz Daki, directeur artistique et porte-parole du Festival, chargé de la programmation internationale et de l'organisation des expositions.

L'une des grandes scènes du Festival, en l'occurrence celle de Hay Riyad, sera animée par les rythmes africains ensorcelants, avec les meilleures formations et chanteurs de ce continent.

Une autre grande scène a été conçue à Hay Nahda, l'un des quartiers les plus peuplés de Rabat, pour accueillir les stars du monde arabe, notamment Nancy Ajram, Fadel Chaker et Diana Haddad (Liban), Amrou Diab (Egypte), Assala Nasri (Syrie), Saber Roubaî (Tunisie). Le Maroc sera présent par les groupes Nass El Ghiwane, Jil Jilala et Lamchaheb. Le concert de clôture sera donné au stade Hay Nahda par la grande chanteuse Whitney Houston (USA)
Quant à la cinquième scène, elle sera réservée à la chanson marocaine dans toute sa diversité : la chanson amazighe, la chanson marocaine moderne, la chanson Rai et la chanson Chaâbi avec Oulad Benaguida et Mustapha Bourgogne. D'autres groupes seront de la fête, dont Saida Fikri, les formations Archache, Kasba, Mayara fusion et Hakmin.

D'autres espaces seront investis par Mawazine comme le Théâtre Mohammed V, le Chellah et la Villa des Arts. Qualifiées par les organisateurs de petites scènes, elles seront ouvertes sur le monde et les musiques traditionnelles avec des concerts très raffinés et payants.Les jeunes, quant à eux, reviendront, comme les deux dernières années, sur la scène de Nouzhat Hassan où ils vont concourir, devant un jury, tous les soirs d e la période de Mawazine.

La Villa des Arts aura le privilège de recevoir Takassim et Mawawil qui est un concept novateur donnant la possibilité à l'instrumentiste et au vocaliste de montrer leur performance. Pour faire de la musique un créneau culturel par excellence, un colloque international sur le thème «Musiques du monde et diversité culturelle» est prévu les 17 et 18 mai prochain avec la participation de grands intellectuels et spécialistes invités des cinq continents.
Comme dans les premières éditions, le Festival «Mawazine, rythmes du monde» programme deux expositions : l'une du grand photographe Michel Nachef et la seconde pour de jeunes talentueux peintres.
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Grandes scènes

Beaucoup de stars et de groupes internationaux se produisent pour la première fois au Maroc sur de grandes scènes, dont celle du Bouregreg où le public r'bati dégustera, en dehors du concert inaugural du célèbre guitariste et chanteur de jazz, George Benson (USA), l'incontournable Goran Bregovic (Croatie-Serbie), Los Van Van, Los Delinquentes (Espagne), la voix typique d'Amparanoia (Espagne), Issac Delgado (Cuba), la jazzwoman Dee Dee Bridgewater (USA), Daniela Mercury, le groupe du flamenco Rock Elbicho (Espagne), puis le guitariste hors pair Juanes (Colombie).

La 2e grande scène Qamra sera dédiée aux rythmes enflammés d'ici et d'ailleurs avec le fils de Bob Marley, Ziggy Marley de la Jamaïque, Fnaïre et H-Kayne, l'orchestre national de Barbès (Maghreb-France), Cheb Bilal (Algérie), Schal Sick Brass Band (Allemagne), Natacha Atlas (Egypte-Grande-Bretagne), les chanteuses marocaines Latifa Raafat et Saida Charaf, Kassav (France), les tambourinaires Gocoo (Japon) et les groupes Hoba Hoba Spirit et Darga du Maroc.
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