Première rencontre de la création des films de jeunes
La ville de Had Kourt (province de Sidi Kacem) a récemment abrité son 5e Festival printanier ayant pour thème “Culture, arts et développement''.
LE MATIN
11 Mai 2008
À 13:12
Un riche programme en activités culturelles, sportives et artistiques, organisé par le Conseil de la ville de Had Kourt présidé par Kacem El Ghazoui, qui vise la dynamisation des secteurs éducatifs et culturels dans cette cité. Ce festival a été agréablement couronné par la première édition de la rencontre du cinéma des jeunes sous le thème "Pour une jeunesse créative'', qui s'est déroulée du 28 au 30 avril avec le soutien du Centre cinématographique marocain et la collaboration de la Délégation provinciale de l'Education nationale et de l'Association du Ciné Club de Sidi Kacem.
Lors de cette rencontre, des conférences ont été animées par plusieurs personnalités du monde du cinéma, ainsi que la projection de courts et longs-métrages, à savoir "Le mot de l'amour'' de Driss Chouika ; "Jamais plus'' de Salma Bergache ; "La mère'' de Rachid Essadi ; "Fin du mois'' de Mohamed Mouftakir ; "Moroccan Dream'' de Jamal Bel Mejdoub; "Chaos'' de Driss Rokh ; "Balcon Atlantico'' de Mohamed Chérif Tribak ; "Le Ghrab'' de Richard Chennay et "Sidi Kacem ou le rameau d'olivier'' d'Ahmed Bouanani. L'ouverture de la journée officielle de ce festival a été présidée par Hassan El Lamani, secrétaire général de la province de Sidi Kacem, en présence de plusieurs personnalités civiles et militaires.
Sous une grande tente caidale, il a été procédé à la remise des prix en signe d'hommage en faveur de quatre femmes qui se sont distinguées dans la région du Gharb-Cherrada Béni Hssen, à savoir Tijani Ferhat, directrice d'Académie, Halima Zine El Abidine, écrivain, Nezha El Barnoussi, professeur attachée au Conseil des droits de l'Homme et Khadija Choukak, femme rurale âgée, qui a pu porter le Coran à une époque où la communauté était conservatrice. Ce festival a été animé par la participation de plus de 1.200 cavaliers de fantasia des deux sexes ainsi que des troupes folkloriques.
Lors de la cérémonie d'ouverture de cet événement, Kacem El Ghazoui a souligné que l'ambition vise la concrétisation du développement sur le terrain, car «nos préoccupations sont concentrées autour de l'éducation, la formation et la culture et c'est pourquoi nous avons construit la première tranche d'un complexe socioculturel qui figure parmi les annexes de Dar Al Fath, (foyer des jeunes filles rurales), qui hébergera 200 étudiantes ainsi qu'une salle polyvalente ou elles peuvent acquérir des formations sur les plans professionnel, artistique et culturel», a-t-il précisé.
Partant des spécificités productives de la région et pour améliorer le niveau de la vie de la population et assurer la stabilité, nous avons pensé à créer des unités de stockage des céréales (silos). Ce projet intégré, lancé lors de la 2e édition de ce festival, est présenté pour l'étude et l'approbation qui devaient être effectuées par les ministères de l'Intérieur et de l'Agriculture à la province de Sidi Kacem et par les communes relevant du cercle de Had Kout et des établissements monétaires. Dans un autre volet, nous avons lié des relations bilatérales étroites et solides avec la région de Loraine en France et de ce fait, nous avons organisé des meetings et réunions au Maroc et en France avec des responsables régionaux et provinciaux pour réaliser un tremplin de la coopération associative entre la province de Sidi Kacem et le Conseil général de Meurthe et Moselle.
Il est à rappeler que lors des journées 12,13 et 14 mai, des caravanes médicales franco-marocaines de différentes spécialités (ophtalmologie, gynécologie, cardiologie, ORL et médecine dentaire) auront lieu dans cette ville. ---------------------------------------------
Une source de pollution
A 30 km de Sidi Kacem se trouve une ville à vocation agricole, avec une population estimée à 400.00 habitants. Des agglomérations stochastiques qu'on ne trouverait nulle part, semblent défier le temps: comme le fameux souk rural de «Khénichet» qui se plante avec orgueil, tel un monument antique en plein milieu urbain Un souk juxtaposant ironiquement une ferraille. Chaque samedi, les habitants de la région Gharb Cherrada Benihsen dont notamment les ruraux sont inlassablement confrontés à l'anarchie totale occasionnée par l'invasion massive d'une véritable artillerie: camions, tracteurs, chariots, charrettes et bestiaux. Une redoutable armée de rustres, venus de partout de la province de Sidi Kacem, causant sur leur passage désordre pollution, gêne de la circulation et biens d'autres méfaits néfastes sur l'environnement, l'écosystème, la santé et l'hygiène des habitants.
En plus «Khénichet» devient le long de la semaine une véritable décharge publique, voire un milieu fertile pour la prolifération des maladies, microbes, insectes et bestioles. Des étangs et des monticules faits de cumuls et d'amas de pierres, déchets (solides et liquides), boues, eaux usées et des ordures de toutes sortes sont, sans intermittence, entassés ici et là.