L'humain au centre de l'action future

«J'ai très envie de présenter notre patrimoine marocain au monde arabe !»

La nouvelle est tombée comme un couperet sur la tête des fans de l'animateur vedette Adil Belhajjam qui a quitté « Naghma Wa Tay». Néanmoins, le chouchou n'y est pas allé par quatre chemins pour clamer haut et fort qu'il continuera d'aller vers l'avant. Preuve en est son nouveau single ‘'Jana Jana'' qui passe en boucle sur nos radios locales…
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19 Décembre 2008 À 16:49

LE MATIN : Nous avons vraiment du mal à vous suivre, tantôt vous êtes animateur, tantôt vous êtes chanteur. Laquelle des deux facettes vous attire le plus ?

ADIL BELHAJJAM : En effet, on ne peut pas du tout choisir entre son père et sa mère.
C'est mon cas avec l'animation et la chanson tout simplement…

Pourquoi avez-vous choisi d'interpréter la chanson «Jana Jana» et pas une autre. S'agit-il d'une préférence ?

J'ai choisi d'abord pour tout l'album de ne faire que des reprises, sachant que j'ai mes propres chansons enregistrées. De plus, c'est un choix pour moi. D'une part, c'est une carte de visite vis-à-vis du public. D'autre part, j'ai très envie de présenter notre patrimoine marocain au monde arabe, surtout aux jeunes fans de la nouvelle scène, sur une nouvelle version et un nouvel arrangement et pour qu'ils puissent, espérons-le, apprécier mon travail. «Jana Jana» est une chanson qui parle du Maroc, un pays que j'adore mon pays, car je suis marocain à fond.
Par ailleurs, j'ai une petite histoire avec cette chanson : c'était la première chanson que j'ai interprétée dans ma vie. Ce fut lors de l'une de mes activités parascolaires quand j'étais gamin. Alors, c'est une vraie nostalgie...

Voulez-vous nous parler un peu de votre histoire avec le chant ?

C'est simple, j'ai commencé cette belle histoire quand je me suis dirigé pour la première fois au conservatoire de musique à Marrakech, ma ville natale.
J'avais à peine 6 ans, je faisais du piano, un peu de musique andalouse et Mouachahate. D'ailleurs, mes parents ont tout fait pour que je devienne artiste. J'en profite pour les remercier.
C'est bien grâce à Dieu et à eux que je suis devenu tout humblement ce que je suis maintenant.
Alors du coup, j'ai toujours chanté, mais la première fois où je vais chanter en solo et devant un grand public, c'était lors de mon interprétation de «Jana Jana» à l'école.

Cette chanson passe en rotation sur nos radios locales, pourtant elle n'est pas nouvelle, nous la connaissions depuis longtemps. Pourrait-on se permettre de croire que c'est votre côté «beau gosse» qui vous a servi ?
Elle passe aussi dans d'autres radios ! Et leurs responsables sont intéressés, en premier lieu, par la qualité artistique du produit et, en second lieu, par le taux d'audimat qu'ils vont réaliser.
Alors, être beau gosse ou pas cela ne change absolument rien.
La beauté reste relative et courte. Il ne s'agit que d'une histoire de premier contact, sinon, c'est la qualité humaine qui reste et non celle physique.

Quels sont vos projets pour l'année 2009 ?
J'espère pouvoir bien vendre mon album vu que mon
producteur a dépensé beaucoup d'argent pour qu'on puisse faire un bon produit et représenter ce travail dans des festivals ou des soirées.
En outre, je suis ouvert à toutes propositions…

Parlez-nous de votre relation avec vos fans...

C'est bien grâce à Dieu et à mes fans que j'ai le courage de continuer dans ce métier. La première chose à laquelle je pense chaque matin, c'est que je suis là où je suis grâce à l'amour de mes admirateurs. C'est même une nécessité je dirais, puisque toute personne qui exerce ce métier a besoin constamment d'être aimée. Personnellement, l'amour de mes fans me comble. C'est pour cela que je réponds à tous les messages que je reçois de leur part.
Il arrive que je reçoive une centaine de messages par jour, mais je m'en réjouis grandement !
C'est mon devoir en tout cas. Pareillement, je salue tout le monde dans la rue, je prends des photos avec tout le monde…Bref, sans public, l'artiste ne vaut rien !

Quel est votre vœu le plus cher ?

Être le premier artiste et animateur de télé au Maroc à être exporté à l'étranger. Nous avons assez de l'inverse.
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Une vedette à mille têtes…

Décidément, Adil ne cessera pas d'en étonner plus d'un. En effet, il enivre non seulement avec sa polyvalence, mais également avec ses deux noms de scène. Évidemment, tantôt il est Adil Belhajjam, tantôt il est Ayden… Mais quoi qu'il en soit, cet artiste plurivalent de 28 ans jouit abondamment de son omniprésence sous les feux de la rampe. Rétrospective: Il y a quelques années de cela, le 7e art a fait les yeux doux au jeune homme.
Conséquemment, il n'a pas hésité à succomber à cette douce tentation et il a commencé par interpréter des seconds rôles de séducteur ou de garçon bien éduqué. En outre, il est pianiste virtuose et chanteur de charme. Pour couronner le tout, il est aussi compositeur et écrivain de talent ! Quoi de plus glorifiant qu'un si joli parcours ?
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