L'huile d'olive, enfin la reconnaissance

Avant qu'elle ne soit détrônée par les nouvelles huiles (tournesol, colza, soja, noix…), elle a toujours été prisée pour ses différentes vertus. Son goût unique, parfumé et fruité, illumine l'assiette et éveille les sens. Plus ou moins prononcé, selon la qualité de cette huile, il aromatise les plats et relève leur saveur, qu'ils soient crus ou cuits.

A côté de ces avantages, cet aliment constitue une véritable mine de bienfaits pour la santé. Ce n'est donc pas pour rien que ces dernières années, on assiste à un retour fracassant de ce produit, dans les ménages, mais aussi dans les grandes surfaces.

Il est devenu l'incontournable des addicts des produits bio qui l'utilisent comme condiment, sauce ou épice pour l'assaisonnement des salades, pour une cuisson ou en filet à froid ou à chaud. Il faut savoir, surtout, qu'elle est excellente pour les fritures. Elle ne pénètre pas les aliments frits et reste en surface.
L'une des premières études visant à démontrer les vertus potentielles du régime méditerranéen était basée sur la population crétoise, dont l'alimentation essentiellement composée de fruits, légumes, céréales et d'une quantité surprenante d'huile d'olive (30 kilos par an et par habitant) agit probablement sur le faible taux de maladies cardiaques enregistré dans ce pays.

En effet, l'un des intérêts de l'huile d'olive est sa teneur en acides gras mono-insaturés, qui contribueraient à la prévention des maladies cardio-vasculaires. Les graisses non saturées ayant l'avantage de faire baisser le " mauvais cholestérol ", alors que les graisses saturées sont responsables de son augmentation. En revanche, l'huile d'olive est pauvre en vitamine E (12 mg/100 g) en comparaison avec les huiles de tournesol (56 mg) ou de maïs (30 mg).
Par ailleurs, une étude récente parue dans la revue Cell Metabolism a conclu que ce produit
diminue la sensation de faim et aiderait à réduire la fréquence des repas. Des chercheurs de l'Université de Californie expliquent ce processus comme suit : l'acide oléique, un des composés de l'huile d'olive, est converti dans l'intestin en une hormone, la oleoylethanolamide (OEA) qui augmente la sensation de satiété. Ce qui aurait pour impact de réduire l'obésité.

L'huile d'olive n'est pas exclusivement utilisée en cuisine. Les femmes en font depuis longtemps un usage cosmétique. Elles font appel à ses
vitamines, minéraux et autres protéines, pour fortifier leurs ongles et adoucir leur peau. Elle est recommandée pour les mains sèches, rougies ou gercées, estompe les ridules qui apparaissent sur le buste et agit sur les coudes rugueux. Si vous voulez faire le plein de cet aliment miraculeux, c'est le moment. Bon appétit !
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Bon à savoir

On doit conserver la bouteille d'huile d'olive à l'abri de la chaleur et de la lumière.
Étant riche en gras insaturés, elle diminue le taux de cholestérol et prévient ainsi les maladies cardio-vasculaires. Elle éloigne le docteur. De toutes les huiles, c'est celle qui se comporte le mieux pour la friture. Elle est, partant, la plus facile à digérer de tous les gras. Ses corps gras sont semblables à ceux du lait maternel.

Elle est en moyenne 5 fois plus riche en vitamines E que le beurre. Est-ce à dire que l'huile d'olive est moins grasse que les autres huiles ? C'est faux ! Toutes les huiles apportent 100 % de lipides (graisses), l'huile d'olive comme les autres. L'un des intérêts de l'huile d'olive est sa teneur en acides gras mono-insaturés, qui contribueraient à la prévention des maladies cardio-vasculaires. En revanche, elle est pauvre en vitamine E (12 mg/100 g) en comparaison avec les huiles de tournesol (56 mg) ou de maïs (30 mg). Et, contrairement aux huiles de colza, soja ou noix, elle ne contient quasiment pas d'acides gras essentiels (acides linoléique et alinolénique, constituants des membranes cellulaires).

En pratique, il est donc indispensable de varier les huiles pour bénéficier de toutes leurs qualités nutritionnelles.