L'humain au centre de l'action future

Magic parc : une bouffée d'air pour les familles

C'est l'été. Il fait beau. C'est le moment idéal pour sortir prendre de l'air et profiter des vacances. Fini le stress de l'école ou du boulot. Le temps est à la détente après une dure année de labeur.

25 Juillet 2008 À 17:30

Pour les familles qui craignent les risques liés aux plages (les noyades ou les coups de soleil), les parcs d'attraction restent la meilleure alternative pour passer des journées pleines de joie et dans la bonne humeur.

Du coup se pose le problème du grand manque en matière d'espaces de loisirs. Les familles cherchant des endroits conviviaux et sécurisés où elles peuvent passer des moments agréables dans la région de Rabat-Salé n'ont pas vraiment l'embarras du choix. Une exception, quoiqu'on n'y prête pas souvent attention, existe. Magic Parc de Salé. Un espace tout indiqué aux familles, compte tenu de la multiplicité des services qu'il offre et surtout de sa proximité des deux villes.

De ce fait, cet espace de loisirs représente une véritable bouffée d'oxygène pour les habitants. D'ailleurs, depuis sa création en 2002, il ne désemplit pas, surtout pendant les jours fériés et les week-ends, pendant lesquels il est littéralement pris d'assaut par des dizaines de familles accompagnées de leur progéniture. Selon Bruno Morini, son directeur général, le parc reçoit 1.500 visiteurs par jour au cours de la semaine et plus de 3.000 le week-end.

Pour plusieurs familles, visiter le parc est devenu une habitude hebdomadaire. Elle occupe désormais une place importante dans leur emploi du temps.
D'une superficie de trois hectares, dont un parking d'une capacité de 600 véhicules, perché sur la rive d'oued Bouregreg, le parc offre une vue splendide sur les monuments historiques et touristiques de la capitale. Et c'est certainement cela qui fait son succès. Il offre aux enfants des espaces de jeux et aux parents la possibilité de contempler des vues panoramiques.

Le parc est divisé en trois zones thématiques. La première, en plein air, comprend six manèges, ainsi que des kiosques de glace, de pop corne, de «barbes à papa» et d'autres friandises dont raffolent les bambins. Sous forme de Casbah, la deuxième zone comprend un bâtiment d'une superficie de 2.600 m2 entièrement climatisée. Plusieurs consoles de jeux vidéo et d'adresse, un rodéo, en plus de trois espaces thématiques pour anniversaires et ateliers, un aire de jeu spécialement conçu pour les tout-petits, avec une structure modulaire géante «Le Magic Toboggan».

Le parc comprend également des restaurants et des cafés aménagés avec une terrasse au bord de l'oued Bouregreg en face du mausolée et de la Tour Hassan.
Pour Mohammed, père de deux enfants, la visite du parc est aussi un moment de bonheur et de relaxation pour les parents. Sachant que leurs enfants sont entre de bonnes mains, les parents baissent leurs gardes pour quelques heures de détente.

La troisième zone, quant à elle, consiste en un espace, également en plein air, comprenant des auto-tamponneuses «Crazy-cars», un circuit de course «Grand prix», des espaces safari «Magic safari» et «Golf Azur» ainsi qu'une tente spectacle de 300 m2 avec un équipement audio et vidéo.

Avec un effectif de 150 personnes, le parc propose toute la semaine un programme d'activités et de spectacles variés, incluant notamment clowns, danseurs, acrobates, groupes de musique et autres magiciens.
«Le succès de cette entreprise n'était pas acquis d'avance. Hormis les documents et les autorisations administratives, une longue période d'étude de faisabilité menée par des experts américains a été nécessaire avant que ce projet ne voit le jour», souligne Bruno Morini.

Pour rappel, le parc a ouvert ses portes en mars 2002, avec un investissement global au départ de 120 millions de DH.
Magic Parc est pratiquement la seule destination d'attraction de cette envergure au niveau de la capitale. Les promoteurs de ce projet profitent-ils de cette situation pour vendre cher leurs prestations ? Les avis divergent. Si certains trouvent que les prix sont abordables, d'autres, plus nombreux, trouvent qu'ils sont un peu chers. Habiba, jeune maman de quatre enfants, trouve qu'elle n'est pas en mesure d'offrir assez souvent des visites au parc pour ses enfants. «Mon budget ne me permet pas un tel privilège», regrette-t-elle, amère.

*journaliste stagiaire
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A travers les âges

A l'origine, les attractions consistaient en des artistes présentant leur talent seuls ou en groupe. Afin d'attirer davantage les foules, des personnes ayant des dons inhabituels étaient présentées dans des mises en retrait des lieux de spectacles. Avec les progrès techniques, des attractions utilisant des principes mécaniques ont pu voir le jour. En marge des foires commerciales, ces rassemblements donnent naissance aux cirques et aux foires de loisirs.

La plupart des foires commerciales ont vu leur fonction de loisirs classée en un événement à part. C'est principalement au XVIIIe siècle que des attractions apparaissent, avec les premiers manèges et les premières montagnes russes. Au milieu du XIXe siècle, certains cirques décident de s'établir dans des lieux fixes, à proximité des cours royales, devenant ainsi des «parcs d'attraction». En même temps, des bourgeois entrepreneurs ou des commerçants lancent des attractions dans des lieux touristiques comme les bords de mer ou les places commerçantes.

A partir de 1950, Walt Disney redéfinit le concept du parc d'attractions et énonce le principe des parcs à thèmes avec Disneyland. Les attractions, au lieu d'être juste posées les unes à côté des autres, sont regroupées et thématisées. Les technologies modernes ont permis l'émergence d'attractions toujours plus impressionnantes et fortes en sensations, comme les autos tamponneuses, les «grands huit», les «buches» ou les trains fantômes.
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