Spécial Marche verte

Des équipes d'accompagnement de proximité

Dans une nouvelle approche d'appui aux équipes des délégations provinciales et préfectorales du ministère de la Santé, l'Administration centrale a institué des équipes d'accompagnement qui effectuent des visites auprès des hôpitaux et des centres de santé répartis sur l'ensemble du territoire. La semaine dernière, se sont les provinces de Séfrou, Sidi Kacem et Nouaceur qui ont accueilli les premières équipes.

24 Septembre 2008 À 15:24

Selon un communiqué du ministère de la Santé, ce mode d'accompagnement a été instauré afin de s'assurer un meilleur engagement et un maximum de garanties au niveau opérationnel, en vue de réussir les activités prévues dans le cadre du plan d'action 2008-2012. «Le but ultime étant la satisfaction du citoyen, placé au cœur de la nouvelle stratégie du ministère», lit-on dans le communiqué.

«Accompagner», tel est le mot d'ordre donné aux 24 équipes constituées chacune d'un chef de division, qui sera responsable de la mission, accompagné d'un chef de service et d'un cadre, tous émanant de directions centrales différentes. Chaque équipe aura à effectuer une sortie tous les deux mois. En somme, chaque délégation provinciale ou préfectorale devrait recevoir au moins 2 visites dans l'année. Une première visite à visée diagnostique où les défaillances et les difficultés seront relevées et des solutions identifiées en étroite collaboration avec les équipes locales.

La seconde sera plutôt orientée vers la recherche de résultats. «L'objectif attendu de ces missions d'accompagnement étant également de susciter chez les responsables locaux et les professionnels de santé l'adoption d'une démarche d'autoévaluation des pratiques et des procédures de gestion, loin des schémas traditionnels des supervisions qui limitent les possibilités d'échanges sur les potentiels d'amélioration des écarts», précise le ministère de la Santé. Les missions auront pour feuille de route le plan d'action 2008 – 2012. Il s'agit de s'enquérir des activités prioritaires en matière de santé publique engagées par le ministère de la Santé: l'organisation et le fonctionnement des hôpitaux et des centres de santé, les activités de prévention et de lutte contre les maladies ciblées dans le plan d'action, le plan maternité sans risque, la santé reproductive, la santé mentale, la stratégie mobile en milieu rural et les investissements en infrastructures sanitaires.

Chaque mission fera la visite des hôpitaux et, au moins, de 6 centres de santé urbains et ruraux de la province visitée. Dans un autre registre, le ministère de Mme Yasmina Baddou vient de donner récemment son accord pour l'adoption d'une liste actualisée des appareillages et des dispositifs médicaux devant être admis au remboursement par les organismes gestionnaires de l'Assurance- maladie obligatoire (AMO).

La nouvelle liste comprend plus de "860 articles'' au lieu des 172 qui étaient jusqu'ici remboursés. Il faut signaler que les dispositifs médicaux occupent une position stratégique au sein du ministère de la Santé, puisqu'ils contribuent largement à l'amélioration de la qualité de vie et du confort des malades qui en ont besoin ainsi qu'à la diminution de la mortalité comme le prouvent plusieurs études épidémiologiques internationales.

Allant du produit consommable le plus banal à l'équipement le plus onéreux, les dispositifs médicaux sont essentiels à la pratique médicale préventive, diagnostique, thérapeutique ou de suppléance et englobent presque tous les moyens diagnostiques et thérapeutiques qui ne sont pas des médicaments.
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Dispositifs médicaux

Trois "classes de dispositifs médicaux'' sont commercialisées au Maroc.
La classe "I'' regroupe les dispositifs médicaux pour traitement, tels que le masque à oxygène, le lecteur automatique de taux de glycémie dans le sang (les glucomètres) et aussi le matériel de maintien à domicile et d'aide à la vie comme les coussins anti-escarres, les déambulateurs et les fauteuils roulants.

La classe "II” concerne les orthèses et les prothèses externes telles que le matériel de correction orthopédique, la lunetterie, les appareils électroniques de correction de la surdité, les prothèses de sein, les dispositifs de remplacement de membres amputés. La classe "III'' rassemble, quant à elle, les prothèses dites internes telles que les valves cardiaques, les implants oculaires pour le traitement
du glaucome (hypertension intraoculaire), les prothèses de hanches, les stimulateurs cardiaques utilisés chez les patients souffrant des troubles graves de leur fonction cardiaque.
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