Moyens de lutte contre la criminalité

Son premier objectif est d'assurer plus de sécurité pour les citoyens et de créer une atmosphère paisible au sein de la métropole tout en définissant les priorités de la police et en privilégiant les tâches de proximité. Cette stratégie repose notamment sur un meilleur échange d'informations entre les services de police et les habitants de la cité blanche. Afin de rendre plus efficace son plan d'action contre la criminalité, ?la police de Casablanca table également sur la formation de son personnel.
En effet, l'efficacité des agents de police et forces de l'ordre devient une nécessité pressante pour faire régner la sécurité. Dans ce cadre, la préfecture de police assure en permanence des sessions de formation continue au profit de ses employés. Outre ces deux volets, la stratégie de lutte contre la criminalité passe aussi, selon Mustapha Mouzouni, par quatre autres axes principaux.

Il s'agit plus précisément de la capacité de déployer et de maîtriser l'ensemble des moyens de gestion de crise. En effet, les infrastructures de communication et de gestion de crise doivent être au niveau des enjeux d'aujourd'hui afin d'assurer une meilleure sécurité. L'autre axe prioritaire est la capacité des agents de police d'élaborer rapidement une stratégie efficace face aux dangers qui menacent la vie et la sécurité des citoyens.
La motivation des fonctionnaires de police figure aussi parmi les priorités du plan d'action pour la lutte contre la criminalité. En effet, ces agents devront être encouragés en permanence dans l'accomplissement de leur mission.
Cette motivation passe par la mise en place d'incitations pour encourager les fonctionnaires de police dans l'accomplissement de leur mission.

Ces 6 axes sont même d'améliorer la sécurité au niveau de la métropole. Preuve
en est la régression du taux de criminalité. Ce chiffre est passé à 47.748 affaires enregistrées en 2007 contre 78.838 signalées en 2006. Même constat enregistré durant les mois de janvier, février, mars et avril 2008.
Ces périodes ont connu un recul assez significatif de la délinquance avec 896 affaires de moins par rapport à la même période de l'année précédente.
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La prévention est nécessaire

Le problème de sécurité ne dépend pas seulement de la police. Ce volet est lié à d'autres organismes tels que le ministère de la Justice et tous les départements qui en dépendent. Par ailleurs, le niveau de sécurité urbaine n'est pas lié non plus au nombre de policiers, de juges ou de détenus. Selon le rapport d'une conférence internationale sur la sécurité, les drogues et les préventions en milieu urbain, on a constaté que c'est dans les Etats qui utilisent le plus la prison que l'on trouve les taux de criminalité les plus élevés.
La prévention apparaît donc de plus en plus nécessaire, même si en absence de statistiques, elle s'avère incertaine et inefficace.