Les traits de la carte politique de la préfecture d'Agadir-Ida outanane sont désormais déterminés. En dépit de tout ce qui a été dit et bien loin de tout ce qui a été prétendu, les élections dudit bureau du Conseil préfectoral d'Agadir-Ida Outanane se sont déroulées dans la transparence et conformément aux textes de la loi relative à l'organisation des collectivités préfectorales et provinciales, la loi n° 79-00 en l'occurrence.
LE MATIN
06 Septembre 2009
À 13:59
Pourtant, personne ne peut nier que la rivalité a beaucoup nui à la politique et aux politiciens, comme elle a beaucoup nui au cours normal du processus électoral au niveau de la ville d'Agadir et au niveau de la préfecture d'Agadir-Ida Outanane. Les échéances communales du 12 juin en ont témoigné. La séance de constitution du bureau du Conseil municipal, on se rappelle encore, a été, plutôt, un véritable duel et ce sont les coalitions qui ont gagné. Le même scénario s'est reproduit, sauf que, cette fois-ci, personne n'a osé cogner personne et personne n'a osé, non plus, insulter personne.
Les perdants au terme des communales sont les gagnants des Préfectorales. La politique, est néanmoins, tantôt décevante, tantôt réconciliante. C'est le RNI qui a pu donc en tirer profit et c'est lui qui a su comment surprendre et comment décrocher la présidence du Conseil préfectoral. Sans sans traumatisme et sans abus de propagande, Abderrahim Oumani a été élu, au terme de la séance du mercredi 2 du mois en cours, président du Conseil après avoir récolté 12 sièges contre 11 pour la tête de liste du Parti de l'Istiqlal qui a eu beaucoup du mal à tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de parler et de soulever des anomalies qui n'existent d'ailleurs pas et qui portent, notamment, sur l'élection des organes auxiliaires, qui ne doivent pas nécessairement être élus au terme de la séance d'élection du président et de ses vice-présidents et qui peuvent être, par conséquent, ultérieurement élus. La seconde accusation du candidat istiqlalien concerne les bulletins de vote qui, d'après lui, doivent porter le cachet de l'autorité administrative, alors que le législateur au chapitre II, article 7 de la loi 79-00 préconise que les enveloppes, et non pas les bulletins de vote, soient opaques et qu'elles doivent porter le cachet de l'autorité administrative.
Le président sortant, l'actuel président du CRT-Agadir Sous Massa Draâ, est député parlementaire et membre de l'association internationale des experts en tourisme. Abderrahim Oumani, au terme des mandats précédents et en sa qualité de président de cette institution représentative, le Conseil préfectoral en l'occurrence, a toujours opté pour le développement du monde rural et pour sa promotion pour jouer le rôle lui incombant dans le processus du développement durable.
Dans ce sens, il faut le souligner, au terme du mandat expiré, outre sa contribution au développement du tourisme durable via la promotion du PAT d'Imouzzer, le Conseil préfectoral d'Agadir-Ida Outanane, présidé par Abderrahim oumani, a contribué à l'approvisionnement en eau potable, à hauteur de 90%, des douars et des communes sis au monde rural et à l'électrification rurale à hauteur de 97%, respectivement, en fin du mois d'août 2009 et en début du mois de septembre de la même année.
Parmi les avancées du même conseil, la réalisation de 270 km de voies rurales. Une expérience pionnière et première en son genre est la dotation des unités mobiles de santé de moyens logistiques et de médicaments en vue, bien effectivement, de prodiguer les soins nécessaires à la population, évoluant au monde rural. ----------------------------------------------------------------
Amélioration des connaissances
Un montant de 18 millions de dirhams a été alloué à la création, à la province de Chtouka Aït Baha, d'un établissement d'enseignement original, le premier du genre à l'échelle nationale, où les diplômés des écoles d'enseignement traditionnel pourront poursuivre leurs études.
Un rapport de la délégation provinciale des Affaires islamiques de Chtouka Aït Baha a précisé avoir accordé, l'année 2008, des bourses et des primes au profit des imams et des personnes chargées de la gestion des mosquées d'un montant global de 10 millions de dirhams contre seulement 2 millions de dirhams en 2004.
Un total de 45 centres d'alphabétisation ont, également, été ouverts dans différentes mosquées, en 2009, au profit de 2442 bénéficiaires encadrés par 65 personnes. Les frais de gestion desdits centres s'élèvent à 700 mille dirhams. S'agissant de l'enseignement traditionnel, le nombre d'établissements qualifiés à la province a atteint 10 unités accueillant 540 élèves répartis entre le primaire, le collège et le lycée.
L'enseignement est dispensé par 63 professeurs auxquels ont été accordés des primes et des bourses d'enseignement d'un montant global de 2 millions de dirhams, poursuit le rapport.
Des études techniques ont été entreprises dans le but d'assurer la réfection et la reconstruction de plusieurs écoles de l'enseignement traditionnel à la province. Ainsi, les travaux de réfection des écoles de l'enseignement traditionnel Ida Oumanou et Tanalt ont été lancés et ont nécessité un financement de 10 millions de dirhams, a-t-on souligné de même source.