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La «ville verte» viabilisée en 2010

Après la nouvelle ville d'Anfa et la Marina, le tour est à la ville verte de Bouskoura d'adhérer à la liste des grands chantiers de la capitale économique.

05 Mai 2009 À 16:13

Il s'agit d'un projet de développement global de 1100 ha regroupés en 4 programmes importants de la CGI, Addoha, Groupe Palmeraie et la Société Royale d'encouragement du Cheval. 5 000 logements de haut standing y seront construits. Selon les responsables du projet, la nouvelle ville offre une mixité résidentielle composée de commerces, lieux de loisirs et équipements de base.
Trois golfs de 18 trous, espace d'animation et de loisirs, établissements scolaires, centre de santé, cliniques, bureaux, … rien n'est laissé au hasard. Les habitants auront tous les équipements et infrastructures à « portée de main ». Dans un souci de protection de l'environnement, ce projet sera doté d'un centre de collecte et de traitement des eaux usées et de récupération des eaux pluviales pour leur réutilisation dans l'arrosage des golfs et des espaces verts. Afin de viabiliser la « ville verte de Bouskoura », une convention a été signée le 28 avril à la wilaya de Casablanca.

Les signataires de la convention sont le wali de la Région, le gouverneur de la Province de Nouacer, le Gouverneur Directeur de l'agence Urbaine, les présidents des Conseils de la Région et de la Commune Urbaine, le Directeur Régional de l'équipement, de l'ONE et le représentant de la Lydec ainsi que le Président du GIE (CGI, Groupe Addoha et Groupe Palmeraie). Cette convention a pour objet de fixer le cadre conventionnel définissant les conditions de réalisation de la zone d'urbanisation nouvelle (ZUN) de Bouskoura. Elle définit le partage des responsabilités et des prestations de chaque protagoniste.
Ainsi, l'agence urbaine de Casablanca (AUC) devra accompagner les projets du GIE dans toutes les démarches administratives. De même, la commune rurale de Bouskoura facilitera l'obtention des autorisations et documents nécessaires pour les projets de développement dans la «Ville verte de Bouskoura». Elle acompagnera aussi le GIE dans la procédure de libération du foncier des occupations actuelles.

La région et la commune urbaine ont pour mission d'assurer l'aménagement des pénétrantes du Grand Casablanca, notamment le prolongement du boulevard Taddart et l'échangeur au croisement de la RN 11 avec la RP 3020 au niveau de la route sidi Massaoud. Pour sa part, le ministère de l'Equipement et des Transports assure l'assistance technique au GIE pour l'étude et le suivi des travaux de réalisation des infrastructures. Le département de Ghellab se charge aussi de l'aménagement des pénétrantes ainsi que des démarches administratives pour l'expropriation et l'acquisition des terrains nécessaires pour les travaux de voirie. Bien sûr l'ONE assure l'alimentation en électricité de la ville verte. Quant à la Lydec, elle se chargera de l'alimentation en eau potable et l'évacuation des eaux pluviales et usées. Selon les termes de la convention, la wilaya a un rôle de suivi et de contrôle. Elle veille à la réalisation de l'ensemble des projets. S'agissant des contributions du GIE, une enveloppe budgétaire de 500 millions de dirhams est réservée aux infrastructures et équipements de base.

«Ce montant a été arrêté sur la base des superficies des terrains et des surfaces de plancher développées dans les projets du GIE qui ont reçu la dérogation de la commission d'investissement», indique ladite convention. La quotepart du GIE pour la réalisation des infrastructures de voiries, d'électricité, d'eau potable et d'assainissement est estimée à 390 millions de dirhams. En outre, le GIE s'engage à donner 110 millions de DH qui servira à mettre en place des équipements publics scolaires et de voirie. Chacun des partenaires devra ainsi assurer et assumer son rôle afin de répondre aux exigences de la « Ville verte de Bouskoura ». Les différents protagonistes ont un délai de 18 mois à partir de la date de signature de la convention pour remplir leurs missions.
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Clauses de la convention

Afin de veiller au respect de la convention, un comité de suivi est mis en place. Cet organisme est composé des représentants de l'ensemble des signataires. Il veille au respect des engagements des différentes parties, fait état de l'avancement de l'exécution de la convention et ordonne toute action nécessaire à la bonne marche des projets. Ce comité, présidé par le wali de la région du Grand Casablanca ou son représentant, siège une fois par trimestre, à l'initiative du wali ou à la demande de l'une des parties. Par ailleurs, des conventions spécifiques seront établies entre le GIE et les différents partenaires de la ville verte de Bouskoura, notamment la DREC, l'ONE et Lydec. Ces deniers définiront les modalités et les conditions particulières de réalisation des différentes infrastructures de la ville verte.
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