Pas de Ippon pour le Maroc

Chez les garçons, les Marocains se sont classés cinquièmes et c'est la Tunisie qui s'est adjugé la première place en raflant 3 médailles en or, 2 d'argent et une de bronze. Avec 2 médailles en or, 2 d'argent et une de bronze, l'équipe marocaine féminine s'est, pour sa part, emparée de la troisième place au classement général. Au niveau des compétitions le Maroc a participé à six finales sur un total de 15.
Au terme de cette compétition, le Maroc a remporté neuf médailles. Une médaille d'or et le titre africain pour Alioualla Aida (-63kg) et Kilani Rania (+78kg) qui en est à son deuxième titre africain consécutif, une médaille d'argent pour Idrissi Chorfi Wafae (-48kg), Bououlid Rajae (-57kg), Tagrourti Hatim (-60kg) et Bassou Alae (-73kg) et une de bronze pour Zineddine Amal (-52kg), Saksak Rabie (66kg) et Kaouti Mohamed (+100kg). Avec ces résultats, nos judokas ont réalisé une assez bonne performance, nous affirment les dirigeants de la FRMJ. « C'est une bonne performance si on fait une comparaison avec l'année dernière où nos judokas avaient obtenu 7 médailles : 2 d'or, 2 d'argent et 3 de bronze.

Cette amélioration est le fruit du travail accompli durant la préparation continue de nos judokas au Centre Sportif des FAR, dirigée par les entraîneurs nationaux Idrissi Chorfi Abdelouahed, Kahlaoui Khalid et Mallam Abdelaziz », explique Touhami Chniouer, président de la FRMJ. « Les athlètes marocains s'approchent du niveau international. Ils arrivent, en effet, à tenir tête à des pays qui dépassaient le Maroc il y a juste quelques années », renchérit Boubker Benbadda, secrétaire général de l'instance fédérale. Cette grande manifestation sportive continentale s'est déroul ée sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et sous l'égide de l'Union Africaine de Judo. Elle a connu la participation de 15 pays : Afrique du Sud, Algérie, Botswana, Gabon. Egypte, Ile Maurice, Libye, Mali, Maroc, Niger, République Centrafricaine, Sénégal, République Démocratique du Congo, Tchad et Tunisie. Soulignons toutefois que ce championnat a été marqué par une organisation parfaite.

L'organisation a mobilisé un potentiel humain impressionnant afin de satisfaire à tous les besoins d'un événement international de taille. « Une réussite totale à laquelle les autorités de la région de l'Oriental ne sont pas étrangères en raison de leur soutien », déclare Touhami Chniouer. Après la désillusion de Pékin, où le Maroc a été représenté par quatre judokas, la FRMJ est désormais appelée à redoubler les efforts pour améliorer le niveau de cette discipline sportive. Une tâche qui ne s'annonce pas facile en raison du niveau élevé de plusieurs pays africains. Un niveau qui ne cesse d'évoluer d'année en année. D'ailleurs, le continent noir n'est plus une seconde zone. Lors des jeux Olympiques de Pékin, les judokas africains ont remporté, pour la première fois dans l'histoire du continent, trois médailles, obtenues par les judokas d'Algérie (1 argent et 1 bronze) et d'Egypte (1 bronze). A quand pour le Maroc ?
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Nominations au sein de l'UAJ

En marge de ce championnat, l'Union africaine de judo a tenu son congrès extraordinaire dans le merveilleux cite de Saâidia. Cette réunion qui s'est déroulée sous la présidence du Général Lassana Palenfo, Président de l'UAJ, a donné lieu à plusieurs nominations dont celle du directeur de l'Arbitrage Africain attribuée à Benbada Boubker et celle de Directeur Technique et des Projets confiée à Monsieur El Jamali El Arabi.