Marrakech : Fatima Zahra Mansouri, première femme maire au Maroc
Fatima Zahra Mansouri, du Parti Authenticité et Modernité (PAM), est devenue lundi la première femme maire dans l'histoire du Maroc, après son élection à la tête du conseil de la ville de Marrakech. Descendante d'un grande famille de la cité ocre, Fatima Zahra Mansouri (33 ans) est la fille de l'ancien pacha de Marrakech, feu Abderrahman Mansouri.
Après des études dans sa ville natale, elle s'est rendue en France pour suivre une formation juridique, se spécialisant dans les questions immobilières. De retour au Royaume, elle ouvre un cabinet d'avocat spécialisé dans la gestion des transaction commerciales et immobilières. Le métier du barreau va lui permettre de s'ouvrir sur le monde, développer un sens de l'écoute, et connaître de nombreux dossiers de la ville.
Autant de qualités qui vont l'encourager à se porter candidate, sous les couleurs du PAM, au scrutin communal du 12 juin qu'elle a remporté haut la main et d'avoir la confiance des militants de son parti qui l'ont choisi comme candidate à la mairie de Marrakech.
En faisant part de sa fierté d'assumer la responsabilité à la tête de la mairie de Marrakech et qu'elle veut être à "la hauteur des attentes des habitants", tout en soulignant qu'elle "ne prétend pas disposer d'une baguette magique pour trouver des solutions" mais qu'elle "ne ménagera aucun effort pour parvenir, par la voie du dialogue et de la concertation, à proposer des alternatives raisonnables et possibles pour les grands dossiers de la ville". Fatima Zahra Mansouri décline par ces propos les pré-requis du projet sociétal moderniste avec le souci d'être à l'écoute des préoccupations des habitants, souligne-t-on auprès de son proche entourage. Son appartenance à un milieu traditionnel et ouvert, sont autant de qualités à même d'encourager l'équipe qui va travailler à ses côtés à développer une gestion moderne des affaires de la collectivité, dans une optique de proximité afin de satisfaire les attentes de la population de la ville.
Communes
Election de nouveaux présidents des conseils des communes urbaines
De nouveaux présidents des conseils des communes urbaines ont été élus dans nombre de villes du Royaume, à l'issue des communales du 12 juin. Ainsi, Mohamed Aït Si Mbarek du Parti justice et développement (PJD), a été élu samedi président du conseil municipal de la ville de Larache. Le nouveau président a obtenu 29 voix des élus de son parti l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) et du Parti de l'Istiqlal (PI), alors que les conseillers du Rassemblement National des Indépendants (RNI) n'ont pas pris part à l'opération de vote.
A Nador, Yahya Yahya d'Al-Ahd Addimocrati, a été élu samedi président de la commune urbaine de Bni Ansar qui compte 29 conseillers. M. Yahya a recueilli 17 voix, après que 12 conseillers, six du PI et autant du Parti renouveau et équité se sont retirés de la séance.
D'autre part, Mohamed Zekrani de l'Union Constitutionnelle (UC) a été élu, jeudi soir, président de la commune urbaine de Khouribga. M. Zekani a recueilli le même nombre de voix que celui de son concurrent Mustapha Skaddi de l'USFP (21 voix). C'est le critère de l'âge qui a départagé les deux prétendants, le plus jeune ayant été retenu. Grâce à la majorité obtenu par sa formation politique (26 sièges sur 35), Bouâzza Fassini du PJD a été élu président de la commune d'Oued Zem. Dans la même région, Mohamed Nouka, également du PJD, a été élu président de la commune urbaine de Boujaâd.
Martil
Ali Amnioul élu nouveau président de la commune urbaine
Ali Amnioul du Parti marocain libéral (PML) a été élu, dimanche, nouveau président de la commune urbaine de Martil, relevant de la province de Tétouan. M. Amnioul a remporté 16 voix sur les 29 que compte le Conseil. Le PML dispose de 14 élus et le Parti de la Justice et du Développement de deux conseillers. La séance de vote a été marquée par l'absence des conseillers du parti de l'Union Socialiste des Forces Populaires qui a remporté 13 sièges lors des communales du 12 juin. Ali Amnioul succède ainsi à l'ancien président Mohamed Achboune de l'USFP.
Meknès
Exclusion d'Ahmed Hilal des rangs du PAM
Le Parti authenticité et modernité (PAM) a annoncé vendredi l'exclusion de ses rangs d'Ahmed Hilal pour avoir failli aux consignes du parti sur l'élection du conseil municipal de Meknès.
Dans un communiqué, le secrétariat général du PAM indique que cette décision, qui fait suite à «une faute grave», a été prise conformément au statut de cette formation politique, relevant que M. Hilal a contrevenu «à la charte d'honneur qui le lie au parti», aux règlements et aux principes du PAM.