C'est un trouble de l'acquisition de la coordination ou un trouble spécifique du développement moteur. La perturbation n'est pas due à une affection médicale générale et ne répond pas aux critères d'un trouble envahissant du développement. Dans le cadre d'une déficience intellectuelle, les difficultés motrices dépassent celle habituellement associées à la dyspraxie.
Un enfant dyspraxique est maladroit, et alors, ce n'est pas si gênant ?
Si c'est très gênant, vu que la perturbation interfère de façon significative avec la réussite scolaire ou les activités de la vie courante. Tout dépend du degré de gravité du problème qui peut aller de la simple lenteur dans les activités motrices à l'incapacité totale de réaliser des apprentissages moteurs.
Pourquoi faut-il dépister les dyspraxies ?
Malgré la richesse théorique, les enfants dyspraxiques sont confrontés à une relative pauvreté des propositions thérapeutiques. Ce constat est lié à l'insuffisance actuelle des cas dyspraxiques dépistés. La dyspraxie est un trouble de développement, dont la prise en charge psychomotrice, éducative et comportementale est complexe et les résultats dépendent de la précocité du dépistage.
Comment aider l'enfant à maîtriser sa maladresse ?
La terminologie de maladresse ou d'enfant maladroit est révolue. La dyspraxie n'est pas une maladresse, mais plutôt un trouble spécifique du développement moteur. Celui-ci nécessite une prise en charge multidisciplinaire (psychomotricien, psychologue, neuropédiatre, familiale, sociale…)
Comment faire la différence entre la gaucherie normale et commune à tous les enfants, de la dyspraxie ?
En cas de gaucherie normale, les performances dans les activités quotidiennes sont dans les normes, et la perturbation n'interfère pas beaucoup avec la réussite scolaire comme dans la dyspraxie.