Fête du Trône 2006

Le Maroc a érigé en priorité la réduction des émissions à effet de serre provoquées par la déforestation

Le Maroc passe de la vision aux mesures concrètes.

25 Septembre 2009 À 17:20

Le Maroc a inscrit la réduction des émissions à effet de serre provoquées par la déforestation parmi les priorités et les objectifs du développement national, a déclaré à New York le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taieb Fassi Fihri
«Conformément aux orientations de S.M. le Roi Mohammed VI, le gouvernement marocain a inscrit la réduction des émissions provoquées par la déforestation parmi les priorités et les objectifs du développement national», a souligné le ministre, lors de la réunion de haut niveau sur la réduction des émissions causées par le déboisement et la dégradation des forêts dans les pays en développement, ouverte mercredi.

A cet effet, des mesures concrètes ont été prises pour lutter contre la déforestation et la dégradation, à travers l'élaboration de statistiques scientifiques et techniques et l'établissement d'un inventaire forestier national, qui utilise la télédétection comme outil de suivi, de collecte et de prévision de l'information reliée aux sciences de la terre et à son environnement, a expliqué le ministre au cours de cette réunion tenue en marge du débat général de la 64e session de l'Assemblée générale de l'ONU.
Au Maroc, 7 millions d'habitants vivent des forêts et la déforestation touche 3.200 hectares par an.

En prenant l'initiative d'organiser ce Sommet, le Secrétaire général des Nations unies «nous rappelle que le défi climatique est par essence collectif et universel», a fait observer M. Fassi Fihri, pour qui «toute alternative à une action commune ne serait pas le remède judicieux, car la division mènerait à l'échec».
C'est pourquoi, a-t-il dit, «toute la communauté internationale a un rôle à jouer même si notre responsabilité est différenciée».
«Le Maroc estime que cette réunion à haut niveau consolidera, sans conteste, l'action multilatérale internationale, requise pour que la 15e Conférence des parties sur les changements climatiques, prévue à Copenhague, en décembre 2009, permette la naissance d'un nouvel accord climatique, qui devrait inclure, sans doute, dans ses dispositions, la question de la déforestation», a-t-il ajouté.

En effet, la déforestation représente au niveau mondial 17% des émissions de gaz à effet de serre, a rappelé le ministre, soulignant que ces émissions dépassent celles provenant du secteur du transport. M. Fassi Fihri a salué, dans ce sens, la solution proposée par le Groupe des experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat «GIEC», de promouvoir davantage la foresterie, qui peut apporter une contribution significative à l'aspect atténuation des émissions, en créant des synergies entre «adaptation aux changements climatiques et développement durable».

Prendre en compte la donne environnementale

Le gouvernement oeuvrera pour que le développement industriel prenne en compte la donne environnementale, a indiqué le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami.
«Il est temps de se préoccuper de la problématique de l'environnement et du développement durable au Maroc, sur la base du principe pollueur-payeur», a-t-il dit dans une déclaration à la chaîne de télévision 2M, diffusée jeudi dans son journal du soir. Le ministre a assuré, à ce propos, que son département travaille en collaboration avec le ministère de l'Environnement et les industriels pour définir les valeurs limites des rejets d'effluents liquides industriels à respecter à l'horizon 2013.

Abordant la question de la production et la circulation des sacs en plastique noirs, le ministre a indiqué que le ministère de l'Environnement lancera à partir de novembre prochain, en collaboration avec son département et le ministère de l'Intérieur, une campagne de sensibilisation et de ramassage dans toutes les villes. Le ministre a, en outre, émis le souhait de voir les décharges mieux contrôlées et clôturées pour que le vent ne puisse pas emporter ces plastiques, dans la perspective d'adopter en 2013 une nouvelle loi interdisant l'utilisation des sacs en plastique d'une manière générale.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné ses Hautes instructions jeudi au gouvernement pour s'atteler rapidement à l'élaboration d'une Charte nationale de l'environnement permettant la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles, ainsi que du patrimoine culturel dans le cadre du processus de développement durable.

Prendre en compte la donne environnementale

Le gouvernement oeuvrera pour que le développement industriel prenne en compte la donne environnementale, a indiqué le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami.
«Il est temps de se préoccuper de la problématique de l'environnement et du développement durable au Maroc, sur la base du principe pollueur-payeur», a-t-il dit dans une déclaration à la chaîne de télévision 2M, diffusée jeudi dans son journal du soir. Le ministre a assuré, à ce propos, que son département travaille en collaboration avec le ministère de l'Environnement et les industriels pour définir les valeurs limites des rejets d'effluents liquides industriels à respecter à l'horizon 2013.

Abordant la question de la production et la circulation des sacs en plastique noirs, le ministre a indiqué que le ministère de l'Environnement lancera à partir de novembre prochain, en collaboration avec son département et le ministère de l'Intérieur, une campagne de sensibilisation et de ramassage dans toutes les villes. Le ministre a, en outre, émis le souhait de voir les décharges mieux contrôlées et clôturées pour que le vent ne puisse pas emporter ces plastiques, dans la perspective d'adopter en 2013 une nouvelle loi interdisant l'utilisation des sacs en plastique d'une manière générale.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné ses Hautes instructions jeudi au gouvernement pour s'atteler rapidement à l'élaboration d'une Charte nationale de l'environnement permettant la sauvegarde des espaces, des réserves et des ressources naturelles, ainsi que du patrimoine culturel dans le cadre du processus de développement durable.
Copyright Groupe le Matin © 2025