Quarante ans après l'organisation de la première édition du Championnat d'Afrique de lutte à Casablanca, cette manifestation qui réunit les meilleurs lutteurs du continent revient dans la capitale économique du Royaume.
LE MATIN
08 Mai 2009
À 15:34
Ainsi, la 28e édition de cette compétition africaine se déroulera du 15 au 17 mai 2009 à la salle couverte du Complexe Mohammed V et connaîtra la participation de 16 pays. « Organiser ce championnat africain est un véritable défi pour la Fédération. Le Maroc a déjà fait ses preuves en matière d'organisation de cette compétition africaine plusieurs fois (1969, 1982, 1989, 1990, 1991, 1997 et 2005). On espère que l'édition 2009 de ce championnat soit une réussite à tous les niveaux », a lancé Ibn Zouheir Abedi, président de la Fédération royale marocaine de lutte (FRML), lors d'une conférence de presse tenue, mercredi 6 mai, à Casablanca. Parmi les pays participants, il y aura de gros calibres comme l'Egypte ou encore le Sénégal qui, tout comme le Maroc, aligneront des lutteurs dans toutes les catégories. Il ne faut surtout pas oublier des nations telles que l'Algérie, la Tunisie et l'Afrique du Sud.
Le Maroc participe avec 21 lutteurs, dont 9 ayant déjà pris part au championnat d'Afrique. Parmi eux, six lutteurs avaient décroché lors de la dernière édition de cette joute des médailles d'or, deux avaient obtenu des médailles d'argent et les autres avaient eu de bonnes places au classement final. Il y aura également des lutteurs marocains qui évoluent à l'étranger comme les frères Boudarham Rabii et Tarik. La direction technique a assuré que la préparation de ces lutteurs s'est déroulée dans les meilleures conditions possibles. La sélection des lutteurs s'est faite, souligne-t-on, sur une base de 70 athlètes.
Ces derniers ont participé à plusieurs compétitions et le choix des lutteurs se faisant au fur et à mesure par la DTN afin d'obtenir une équipe complète. Seul hic au tableau, la Fédération marocaine de lutte n'a pu obtenir aucun sponsor pour l'événement. Ibn Zouheir Abedi a toutefois déclaré que la lutte est une discipline qui a pris l'habitude de compter sur elle-même. «A l'exception de la subvention du ministère, la FRML n'a hélas guère d'autres sources de financement», a-t-il regretté.