Analyse de l'eau potable

C'est afin d'assurer la surveillance de la qualité des eaux que la Radem a mis en place ce laboratoire. Sa réalisation a nécessité une enveloppe budgétaire de l'ordre de 3,2 millions de dirhams dont 1 million a été réservé à l'achat des équipements nécessaires. Quant au financement de ce projet, il a été effectué par la Banque européenne d'investissement et la Radem. En effet, la qualité de l'eau d'alimentation doit impérativement respecter les normes de potabilité, principalement, aux niveaux bactériologique et physico-chimique.
La Radem, en tant que producteur et distributeur d'eau potable, a mis en oeuvre tous les moyens nécessaires pour garantir la qualité des eaux distribuées et veiller à réduire, voire à éliminer, toutes les sources de pollution qui pourraient toucher négativement les ressources en eau destinées à l'approvisionnement en eau potable.

Cette surveillance, destinée à protéger la santé du consommateur, comporte 3 volets, à savoir le contrôle de l'efficacité du traitement des eaux avant leur distribution, la vérification de la potabilité des eaux jusqu'aux points de livraison aux consommateurs et l'absence de contamination secondaire dans le réseau et la protection des ressources en eau contre la pollution. Parallèlement à l'activité de contrôle et de surveillance de la qualité des eaux, le laboratoire, qui vient d'être inauguré, développe d'autres activités aussi importantes que nécessaires. On citera notamment le contrôle de la pollution, la protection des ressources en eau, les campagnes de caractérisation des eaux usées urbaines, les études d'épuration des eaux usées et le contrôle des rejets industriels.

Le dernier point, c'est-à-dire les rejets industriels, revêt une importance particulière car ces derniers sont différents des rejets domestiques et de surcroît, leurs caractéristiques varient d'une industrie à l'autre. En plus des matières organiques, on peut y découvrir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants... Certains rejets doivent faire l'objet d'un prétraitement de la part des industriels avant d'être versés dans les réseaux de collecte. Ils ne sont mêlés aux eaux domestiques que lorsqu'ils ne présentent plus de danger pour les réseaux de collecte et ne perturbent pas le fonctionnement de la station d'épuration.