Spécial Marche verte

Le poisson, votre allié santé

On n'en aura jamais assez de le répéter: Mangez du poisson... et régulièrement ! Un véritable allié santé, cet aliment de la mer est plein de vertus pour l'organisme.

02 Avril 2009 À 16:43

Très conseillé de le consommer deux à trois fois par semaine, le poisson est une bonne source de protéines, d'oméga 3, d'oligo-éléments et de vitamines. D'ailleurs, de récentes études scientifiques l'ont confirmé: le poisson peut être garant d'un niveau élevé d'intelligence chez les enfants qui le consomment régulièrement. Une raison de plus d'en manger d'avantage tout en dégustant de bons plats à base de poisson. Réputé généralement par sa pauvre contenance en graisse, le poisson est très prisé par ceux qui suivent des régimes hypocaloriques. Cela même si ça reste relatif vu que toutes les espèces (d'ailleurs très nombreuses) ne sont pas aussi pauvres en graisses. Le thon, la sardine, le maquereau (largement consommés au Maroc) et le saumon sont plutôt gras. Mais rassurons-nous, ça reste sain pour la santé car ce sont de bonnes graisses. Si vous vous souciez pour votre ligne, la raie, la lotte ou la limande sont bien pauvres en lipides et peuvent satisfaire vos besoins en protéines sans affecter le bon déroulement de votre régime alimentaire. Ce qui fait du poisson une bonne alternative aux viandes qu'elles soient rouges ou blanches.

En plus des protéines, le poisson représente une bonne source en oligo-éléments. Zinc, cuivre, iode, sélénium et fluor, vos boules de sardines en tagine ou brochettes de lotte vont combler vos besoins et palier aux différentes carences risquant d'affecter le cerveau et autre système nerveux. D'où la nécessité d'en consommer régulièrement et pour tous les membres de la famille du bébé aux grands parents en passant par les adultes actifs. Aliment équilibré naturellement, le poisson est également riche en vitamines. Il en contient plusieurs, à savoir la vitamine A, D et B bien indispensables à la santé et surtout à la bonne croissance des enfants. Grâce à sa richesse en vitamine D, le poisson est un redoutable régulateur du métabolisme. La vitamine D est connue par son effet de facilitateur de transit intestinal et de régulateur de métabolisme. Ainsi, manger du poisson régulièrement permet d'augmenter l'absorption intestinale et de minéraliser les cartilages en cas de rachitisme ou ostéomalacie (carence en vitamine D due surtout au manque d'ensoleillement).

D'ailleurs, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) recommande d'en consommer au moins deux à trois fois par semaine tout en variant les espèces pour en profiter des bienfaits de chacune. Il est également conseillé de bien cuire son poisson afin d'éviter toute contamination par des germes résistantes. Les sportifs en savent quelque chose sur les bienfaits multiples du poisson. Plébiscité dans le monde sportif, il serait un bon moyen de booster l'organisme et d'améliorer les performances notamment pour les sports d'endurance tels la natation, le marathon et le cyclisme. Explication ? Riche comme il est en phosphore, le poisson va augmenter l'utilisation de l'oxygène par les muscles, prévient les crampes et augmente l'endurance. Toutefois, d'autres études contredisent ces propriétés, mais ça n'empêche de continuer d'en profiter de ses bienfaits bien confirmés.
------------------------------------------------------------------------

Conseils de consommation

Pour pouvoir en profiter pleinement, il est recommandé de le conserver dans de bonnes conditions. Sachons que les bactéries du poisson possèdent des propriétés particulières qui leur permettent de bien supporter le froid, mieux que celles de la volaille ou de la viande rouge. L'idéal serait alors de conserver le poisson à une température proche de 0°C, comme c'est le cas chez les poissonniers qui ne mettent pas de glace sur leurs étales par hasard. Pour commencer, on prévoit un sac isotherme pour transporter son poisson dans les meilleures conditions. Si vous partez au marché, achetez-le à la fin de vos courses, comme ça vous réduisez le risque de contamination de votre poisson. La première chose à faire ensuite, c'est de l'éviscérer. Nos poissonniers le font bien à la simple demande, ça vous évite également quelques écorchures de maladresse.

Une fois éviscéré, il va falloir le conserver au réfrigérateur, à une température inférieure à 4°C (la zone la plus froide du réfrigérateur se situe généralement en bas, juste au-dessus du bas à fruits et légumes. C'est la meilleure façon de ralentir et de stopper la croissance des micro-organismes et le développement de germes tels que les listerias ou les salmonelles. Ceci même s'il est préférable de le consommer le plutôt possible (le jour même ou dans les 48 heures au plus tard). Pour le cuire, les méthodes diffèrent, mais l'essentiel à retenir serait de le bien cuire à cœur (à plus de 55 °C). Si vous êtes friands du poisson pané et frit, forcément il sera encore plus gras. Si les espèces pauvres en graisse en contiennent moins de 1 %, une fois pané et frit, il en contient 13 %. Ceci sans oublier que les graisses de friture vont gâcher les bienfaits naturels des acides gras du poisson. Alors privilégiez les modes de cuisson sains tels le four, la grillade ou à la vapeur.
Copyright Groupe le Matin © 2025