AFP
01 Avril 2010
À 17:20
Si on ajoute à cela l'indisponibilité déjà connue de Van Persie, c'est l'épine dorsale des Gunners qui est touchée, tandis que les organes voisins sont fragilisés. Le match héroïque des Londoniens mercredi soir (menés 2-0 pour finalement arracher un précieux 2-2 avant d'aller au Camp Nou) a laissé un lourd tribut à payer. William Gallas, point d'ancrage de la charnière centrale, est sorti avant la mi-temps, victime d'un claquage à ce maudit mollet gauche qui l'avait déjà tenu éloigné des terrains pendant sept semaines. Wenger craint que cela ne signifie la fin de saison du Français, qui serait toutefois rétabli, selon son coach, pour la Coupe du monde.
Pronostic similaire pour Cesc Fabregas qui craint que sa jambe blessée ne l'écarte des terrains jusqu'à la fin de saison. Et comme si la situation n'était pas assez compliquée, Andreï Arshavin est sorti en cours de match mercredi, touché à un mollet, et en aura pour deux à trois semaines. Arsenal n'avait pas besoin de ça, déjà privé de Robin Van Persie (touché à une cheville lors d'un amical avec la sélection néerlandaise en novembre). Pour le poste de Fabregas (qui manquerait donc le match retour au Barça, là où il avait appris le foot en catégorie jeune), Wenger peut toujours replacer Samir Nasri dans l'axe. Le Français est un des hommes en forme de cette fin de saison.
L'ancien Marseillais joue sans doute une de ses dernières cartes avant le Mondial-2010 pour arracher une place dans les 23. Il part de loin, sa dernière apparition chez les Bleus remonte à mars 2009, mais il a frappé fort avec un match somptueux -avec un but fantastique- en 8e de finale retour contre Porto.