S.A.R. la Princesse Lalla Meryem préside l'ouverture de la 2e session

Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem présidera demain à Essaouira l'ouverture de la seconde session du «Women Tribune», consacrée cette année au thème : «Femmes et pouvoir, du discours à l'action». Fort du succès de sa première édition, encouragé aussi par l'esprit qui a marqué les décisions prises l'année dernière, «Women's Tribune» débattra d'un sujet d'actualité.
La présence de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem, outre qu'elle hisse l'événement à une dimension significative, marque aussi l'intérêt soutenu que Sa Majesté le Roi Mohammed VI accorde aux avancées politiques, intellectuelles et sociales de la femme marocaine.

Ce n'est pas un hasard si le thème retenu pour cette deuxième édition est «Femmes et pouvoir : du discours à l'action». De nombreux autres sujets seront ainsi abordés à Essaouira relatifs à cette problématique, notamment le rôle et la place des femmes en politique, sur le marché de l'emploi et leur insertion dans des secteurs de l'activité ou des nouvelles technologies et les médias. Venues des quatre coins de la planète, les participantes à ce forum, placé sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, bénéficieront d'un cadre idoine, celui d'Essaouira, ouverte sur l'Atlantique et donc sur le monde, et débattront des thèmes inscrits à l'ordre du jour avec une liberté totale.

C'est une pléiade de notoriétés connues, nationales et internationales, qui sont conviées à cette deuxième édition par le Comité que préside Mme Fathia Bennis, cofondatrice de Women's Tribune : de Ségolène Royal à Angeles Gonzalez Sinde, en passant par Wassila Tamzali et Lorella Zanardo, le panel est plutôt édifiant, sans compter Luc Ferry, tout à sa rigueur, et autres personnalités, comme Amina Benkhadra et Nouzha Skalli.

La place de la femme dans la société, son poids et son rôle surtout mesurés à l'aune d'une réforme, celle que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a mise en œuvre depuis 2004, à la lumière aussi de sa décision magistrale de l'encourager à investir le champ de la politique et, ce faisant, les tribunes du Parlement et des conseils municipaux, enfin-et ce n'est pas le moindre trait-l'engagement irréversible, renouvelé avec force et conviction, de Son Altesse Royale Lalla Meryem, tout cela participe d'une évolution certaine.

Cette évolution, inscrite avec des lettres d'or dans l'exigence démocratique du Maroc, se traduit de jour en jour par des initiatives qui hissent la femme marocaine aux cimes de l'Etat, de l'administration, de l'entreprise et de la société civile. Le forum d'Essaouira, outre le relais avec les recommandations prises l'année dernière dans le même cadre, donnera à coup sûr la mesure d'une prise de conscience qui s'impose d'elle-même : la femme est désormais le partenaire politique et social, pour ne pas dire l'actrice au leadership que les hommes se sont accaparés des années durant.

C'est peu dire que SAR la Princesse Lalla Meryem apporte son soutien constant, déterminé et sincère à ce combat identitaire de la femme, comme elle ne cesse de le mener depuis des années maintenant en faveur des enfants.
Elle n'a de cesse de défendre la femme rurale, la petite fille recluse dans la marginalisation scolaire, les petites «bonnes» exposées aux fragilités sociales, en définitive «malléables et corvéables», futures candidates aux travaux durs. C'est un peu l'image de cette catégorie de femmes que Son Altesse Royale Lalla Meryem rappellera par sa présence aux travaux de cette deuxième session du Women's Tribune.