Le projet de la station Mogador sur le thème «Nature et culture», à Essaouira, poursuit son petit bonhomme de chemin. A date d'aujourd'hui, le quart de la première tranche (320 ha), dont le coût d'investissement se hisse à 5 milliards de dirhams, est réalisé. Sur le plan Aménagement, les travaux de viabilisation et d'aménagement du site sont terminés sur l'ensemble des parties publiques et communes, les aménagements paysagers se poursuivent et le golf 18 trous est ouvert au jeu depuis juin 2009 en attendant la livraison des 18 trous supplémentaires fin 2011.
Le quart de la première tranche (320 ha), dont le coût d'investissement se hisse à 5 milliards de dirhams a été réalisé.
LE MATIN
18 Avril 2011
À 16:32
Au niveau résidentiel, la commercialisation du premier quartier est achevée avec la vente des 37 villas programmées à des Marocains et des étrangers notamment français et britanniques pour une livraison à fin 2011. La pré-commercialisation du deuxième quartier (appartements et villas) est également lancée depuis début décembre 2010 (vente en VEFA). Si la vente du premier quartier s'est effectuée via Internet, la communication se veut plus large lors de la commercialisation du deuxième quartier. Sur le volet Hôtellerie, la construction de l'hôtel du golf a pris fin en octobre 2010, livré ensuite à l'enseigne Sofitel Luxury début 2011 et ouvert depuis le 1er mars 2011. Ayant nécessité un investissement de 750 millions de dirhams, le Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa est le premier hôtel de nouvelle génération développé au Maroc depuis le repositionnement de l'enseigne, d'où la transformation prochaine de l'ancien Sofitel d'Essaouira en un hôtel sous la marque MGallery.
Situé au départ des deux parcours du golf, le Sofitel Essaouira Mogador Golf & Spa, qui repose à hauteur de 55% sur une clientèle individuelle et à 45% sur le Business Mice, offre de magnifiques vues panoramiques sur l'ensemble du domaine, avec la mer en toile de fond. Disposant de 147 chambres offrant chacune une vue sur une mer végétale face à l'océan, 1 400 m2 d'espace So Spa et So Fit ainsi que quatre restaurants fusionnant les délices du Maroc et du monde, cet hôtel offre l'expérience d'un nouveau luxe, tant en termes de qualité de l'environnement, de l'architecture intérieure et de la décoration que des services. Pour une première année, le management ne s'attend pas à des taux d'occupation extraordinaires. Aujourd'hui, toute une politique de destination est à mettre en place entre la ville d'Essaouira, la station Mogador et l'hôtel positionné Eco Resort. Sur le plan de l'aérien, beaucoup reste à faire.
«Sur le volet de l'aérien, on se bat. La RAM a mis des vols supplémentaires sur Paris. On espère un vol direct à partir de Londres que ce soit par la RAM ou une autre compagnie. Seulement, à chaque ligne il faut donner du temps avant de ne décider de la fermer pour des raisons de faiblesse de la rentabilité», martèle Daniel Karbownik, directeur général du Sofitel Essaouira Mogador. Par ailleurs, pour les autres hôtels de la première phase (hôtels des Dunes, du Palais et du Sud), la sélection des enseignes est achevée, tandis que la sélection des investisseurs est en cours. Pour le village Mogador, les travaux de conception et la sélection des enseignes sont en cours. Le démarrage des travaux, lui, est prévue en 2011 pour une livraison en 2013.
Préservation des ressources hydriques
Pour un investissement de 70 millions de dirhams financé par Saemog SA et la ville d'Essaouira, un système de jardins filtrants, d'une capacité de production de 10.000 m3/jour, a été mis au point pour l'arrosage des golfs et des espaces verts de la station Mogador. Ainsi, les eaux usées (épuration et désalinisation) seront traitées à travers 10 ha de bassins filtrants, une technique écologique d'épuration par les plantes, peu consommatrices en énergie électrique et très économique (coût de production inférieur à 2 Dh/m3). A noter qu'un premier traitement des eaux usées de la ville s'effectue au niveau de la station d'épuration située au nord avant de subir, avec les eaux usées de la station ou des projets mitoyens, un deuxième traitement au niveau des jardins filtrants qui seront d'ailleurs ouverts au public.