Tahar Rahim : une étoile montante

"Révélé par «Un prophète» de Jacques Audiard, ce jeune homme de 30 ans, s'étant particulièrement illustré dans le rôle de Malik Djebna, a su se frayer un chemin dans le monde du 7e Art. «Je crois au destin ; au destin et au travail» a-t-il déclaré pour expliquer son décollage en flèche suite au succès du film. De Malik, son personnage du film, «A chaque fois que j'arrive sur un plateau, je me dis :p…Je fais ce que j'aime», a-t-il déclaré.

En insistant sur le fait que depuis son enfance, il a toujours été attiré par les films noirs avec des scènes un peu trop violentes pour certains. Pour lui, les scènes d'action semblent être son dada et pas question de bouder le «plaisir» d'en jouer quand l'occasion se présente. Preuve en est, son interprétation quasi irréprochable dans «Un prophète». Sans oublier toutefois de souligner sa gratitude envers le réalisateur Jacques Audiard ; «il m'a choisi, c'était courageux de sa part» a-t-il souligné à ce propos. Depuis, ils enchaînent les succès depuis, toujours aussi «épatant» à travers son jeu et son charisme. Après des études de cinéma à Montpellier, Tahar Rahim débute sa carrière de comédien en 2005 en s'illustrant dans l'étudiant, un docu-fiction signé Cyril Mennegun et qui s'inspire de son propre quotidien. Inscrit au Laboratoire de l'acteur, il se produit également sur les planches en 2007 dans la pièce «Libres sont les papillons» de Leonard Gersh. Parallèlement, on le découvre en policier municipal dans le très gore «A l'intérieur» de Julien Maury et Alexandre Bustillo. Mais ce n'est qu'en 2009, qu'il décroche le «rôle de sa vie» à travers le personnage très controversé de Malik Djebna, héros principal du film «Un prophète». Une interprétation fiévreuse et extrêmement réaliste de l'univers carcérale français. Une aventure qui le mènera au festival de Cannes en 2009 ; puisque le film est lauréat du Grand prix. Mais le coup de maître se produira en 2010, lors de la cérémonie des Césars où le film sera récompensé par neuf Césars dont celui du Meilleur espoir masculin et celui du Meilleur acteur pour Tahar Rahim.

On le verra à l'affiche du film anglo-américain «L' Aigle de la neuvième légion» de Kevin Macdonald, aux côtés du très demandé Channing Tatum. Son grand «come back» est prévu en 2012 puisqu' Emir Kusturica, président du Jury long métrage pour la 11e édition du FIFM et à qui l'on doit entre autres les films «Chat noir, chat blanc», «La vie est miracle» et «Arizona dream», prépare actuellement un nouveau long-métrage qui s'intitule «Cold water», avec à l'affiche Tahar Rahim qui, gageons-le, à encore de beaux jours devant lui… Clés filmographie première apparition dans «Libres sont les papillons» de Léonard Gershe au théâtre Côté Cour. En 2005, il est au centre du documentaire «Tahar L'étudiant» de Cyril Mennegun puis en 2007, il foule le grand écran en jeune flic face à la furie vengeresse Béatrice Dalle dans le drame gore «À l'intérieur» d'Alexandre Bustillo & Julien Maury. En 2009, le film «Un prophète» et en 2011, «L'aigle de la 9e légion» du réalisateur britannique Kevin McDonalds avec Channing Tatum et Jamie Bell ; «Les hommes libres» avec Michael Londsale; «Love and bruises» avec Lou Ye et dernièrement «Or noir» de Jacques Annaud.

Biographie

Tahar Rahim est né le 4 juillet 1981 à Belfort. Le jeune garçon grandit dans une famille nombreuse d'origine algérienne, il a passé son baccalauréat avant d'enchainer avec deux ans de fac de sport et de maths-informatique. Changement de cap en 2002, où Tahar Rahim, qui rêvait d'être acteur depuis l'adolescence, s'inscrit en cinéma à l'université de Montpellier. Sa licence en poche, trois ans plus tard, Tahar Rahim s'installe à Paris, prend des cours de comédie et joue dans plusieurs films, pièce de théâtre et documentaire."