Le Maroc en force à Doha

Les athlètes marocains seront engagés dans 22 disciplines, à savoir l'athlétisme, le basket-ball, le beach-volley, le boxe, le billard et le snooker, le cyclisme, les échecs, l'escrime, le golf, la gymnastique, le handball, l'haltérophilie, le judo, le karaté, le tennis de table, le tennis, le tir à l'arc, le tir sportif, le taekwondo, la lutte, la natation, les sports équestres. Le Maroc participera également aux épreuves de handisport de ces jeux puisqu'il engage 18 athlètes handicapés.

Avec autant d'athlètes, le Maroc espère faire mieux que la précédente édition qui s'est déroulée en Egypte, il y a 4 ans où il a terminé à la 4e place avec un total de 129 médailles, dont 22 en or, 32 en argent et 52 en bronze. Sinon, faire autant. Et comme à chaque édition de cette envergure, les regards seront rivés sur l'athlétisme qui a toujours tiré le sport marocain vers le haut. 41 athlètes, dont 22 hommes et 19 femmes, endossent donc la responsabilité d'engranger le maximum de médailles pour le Maroc dans ces jeux. La boxe, le judo, le tennis, le golf, le taekwondo, les sports équestres, la natation, le cyclisme devraient éventuellement apporter quelques médailles au Maroc. De toute façon, les disciplines qui bénéficient du programme du sport de haut niveau seront plus suivies que d'autres pour voir s'il y a effectivement une évolution dans les résultats de ses sports qui bénéficient de la manne publique.

Ces jeux seront un véritable test pour les disciplines de sport de haut niveau où les athlètes ont profité depuis quelque temps déjà de plusieurs stages de préparation au Maroc et à l'étranger. La délégation sportive marocaine sera encadrée par 71 personnes, composées de 10 administrative, de 6 médecins et bien évidemment des différents entraîneurs et accompagnateurs des différentes équipes engagées, ainsi que 10 journalistes. Jusque-là, rien d'anormal, mais le fait de toujours voir les mêmes têtes représenter la presse nationale dans toutes les compétitions internationales quand il y a bien évidemment des prises en charge et jamais quand il s'agit de se prendre eux-mêmes en charge pose effectivement un problème moral. On comprend vite à quoi servent les soi-disant associations de journalistes sportives. Il est à signaler que depuis la première édition qui s'est déroulée en 1953 en Alexandrie, c'est l'Egypte qui a toujours dominé ces jeux avec un total de 1066 médailles tous métaux confondus. La Syrie arrive en seconde position avec un total de 779 médailles. Le Maroc est le troisième pays le mieux titré de ces jeux avec un total de 619 médailles dont 220 en or, 196 en argent et 203 en bronze.
Il est à signaler que les Jeux panarabes sont une compétition multisports ouverte aux sportifs du monde arabe. La première édition a eu lieu à Alexandrie en 1953. Les jeux ont lieu tous les quatre ans, les femmes y participent depuis 1985.

Des récompenses alléchantes

Les athlètes qui se distingueront lors des prochains Jeux panarabes seront bien récompensés. Le comité d'organisation qatari, a, semble-t-il, prévu des primes financières conséquentes aux athlètes ainsi qu'aux comités olympiques nationaux. Des primes sont prévues pour les records et les victoires individuelles et collectives. Ainsi, un record arabe et/ou une médaille d'or devrait rapporter 5 000 dollars, une médaille d'argent et une médaille de bronze respectivement 3 000 et 1 000 dollars. Dans les sports d'équipes, la victoire sera récompensée d'une prime de 50 000 dollars contre 30 000 et 10 000 dollars pour l'argent et le bronze. Enfin, le meilleur sportif des Jeux recevra un chèque de 70 000 dollars. Les organisateurs espèrent ainsi accentuer l'émulation et attirer les meilleurs athlètes arabes à Doha.